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Hollande ! sans vertus et sans discernement.

 

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Sur le théâtre des opérations extérieures, quand il s’agit de lâcher des bombes sur Damas, Hollande est le premier des  » va t en guerre  » ; mais , sur la scène nationale, quand il s’agit de garantir l’application des lois, il tremble et  » meurt  » de trouille. Assad et ses troupes seraient donc moins dangereux que quelques députés de sa majorité et quelques milliers de lycéens manipulés par de futurs sénateurs socialistes exerçant leurs gammes politiciennes à la veille des vacances de Toussaint. Léonarda peut rentrer seule, nous dit Hollande à la grande satisfaction de sa majorité enfin soulagée des blessures infligées à sa conscience  » humaniste  » par une expulsion, dans les règles du droit, de cette collégienne et de sa famille. Une majorité de gauche qui , dans l’opposition, aurait traité tout autre président de salaud pour vouloir ainsi briser l’unité d’une si belle et honorable famille en sachant par calcul et cynisme qu’elle rentrerait au complet ou qu’elle ne rentrerait pas. Le temps scolaire étant désormais sacralisé, c’est aussi en accord sans doute avec leurs principes et leurs valeurs désormais sauvés par cette heureuse jurisprudence présidentielle, que des policiers pourront pendant la nuit ou au petit matin, à l’abri des médias, expulser des familles en situation irrégulière. Résultat, rien évidemment n’aura été sauvé de ces consciences hypocritement douloureuses , mais tout de l’autorité de la loi républicaine aura été saccagé. Sans aucun discernement moral et politique  ! 

La dérive des intercommunalités !

 

 

 

 

 

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Qu’ on est loin de l’esprit des lois relatives à l’intercommunalité et de leurs bénéfices tant  espérés ! L’idée, simple  et profitable aux contribuables-usagers, était de transférer aux communautés d’agglomération, en milieu urbain, et aux communautés de communes, en milieu rural, des compétences que les communes seules géraient mal  et à un coût trop élevé. Peu nombreux mais lourds en investissements et technicité , ces transfert devaient générer des économies d’échelle,  permettre une mutualisation des services entre les collectivités membres et rendre un service de qualité à  moindre coût aux usagers-contribuables. Et conséquemment induire logiquement une diminution des dépenses de fonctionnement, notamment en charges de personnel, sur l’ensemble  intercommunalité-communes adhérentes. Hors, ce que démontre la Cour des Comptes, au plan national, comme sur le Grand Narbonne en particulier, est l’exact contraire de ces nobles et louables objectifs pourtant encore ostensiblement affichés. Loin de la rationalisation d’une gestion publique éclatée et des économies financières espérées, les élus de ces nouvelles collectivités, toutes tendances confondues, ont en effet ajouté des dépenses… à des dépenses et accru l’opacité d’un dispositif déjà très encombré . Et ce sous l’effet, ici même, au Grand Narbonne, de trois dérives. Une extension des compétences de l’agglomération au delà de celles qui devaient être exclusivement financées par la fiscalité  » économique  » ( la taxe professionnelle d’abord et sa remplaçante ensuite ), d’abord;  d’une distribution de subventions et de concours à des associations sans rapports directs avec l’objet social de l’institution, ensuite ; et, pour finir, d’une redistribution plus que généreuse de son produit fiscal à ses communes membres. En conséquence, la fiscalité  » économique  » ne suffisant plus à financer ces débordements du périmètre naturel du Grand Narbonne , ses dirigeants ont ajouté des recettes nouvelles par le biais de la fiscalité communale additionnelle ( taxe d’habitation et taxe foncière ), aggravant ainsi la pression fiscale au lieu de la maintenir ou de la baisser dans le meilleur des cas. Un seul exemple éclaire cette dérive gestionnaire : la gestion des personnels. Que constate-t-on, en effet, globalement sur le Grand Narbonne sinon que la masse salariale a considérablement augmenté dans l’intercommunalité et dans ses communes, alors qu’elle aurait dû diminuer ? Une augmentation dans la seule communauté d’agglomération qui, de surcroît, a été bonifié par des avantages exorbitants du droit commun accordés à ses agents : non respect de la durée légale du travail, soit l’équivalent de 23 emplois, notamment. Ce qui, au passage, revient à faire financer par l’impôt prélevé sur des salariés du privé du deuxième département le plus pauvre de France les privilèges de fonctionnaires à l’emploi garanti à vie.  Un comble pour une collectivité gouvernée par la gauche ! Bref, si on devait résumer la situation, on pourrait dire que le Grand Narbonne est devenu une espèce d’hybride administratif tenant de l’établissement public spécialisé pour la gestion des grands réseaux et de l’économie, du département pour la redistribution de ses ressources aux collectivités membres et de la commune pour l’animation de proximité. Comment imaginer, dans ces conditions , que les contribuables, les usagers et les électeurs ( une même personne le plus souvent ) s’y retrouvent. Pour l’avenir, les décisions à prendre seront simples dans leurs orientations et leurs effets.  Si rien n’est changé dans la structure et le périmètre du Grand Narbonne, l’Etat diminuant ses dotations , Jacques Bascou , son Président,  sera bien obligé, après les municipales évidemment, d’augmenter significativement les impôts; soit il entend garantir le pouvoir d’achat de ses administrés et il devra redéfinir son périmètre d’intervention et améliorer significativement la productivité de ses services . Deux lignes qui seront certainement au coeur des débats électoraux à venir.

 

 

Primaires socialistes à Marseille: bouillabaisse ou couscous ?

 

 

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Si l’on demande aux gens avertis s’il est normal de protéger l’inventeur ou le créateur artistique par des brevets ou des droits d’auteur, il est répondu oui de façon écrasante. De sorte que l’on peut légitiment se demander s’il ne conviendrait pas de breveter aussi les recettes de cuisine. Et la bouillabaisse en premier lieu, qui fait le bonheur des amateurs de bonne chère et la gloire des marseillais. Une recette déclinée sur le terrain politique et présentée par madame Carlotti  aux pieds de Notre Dame de la Garde pour expliquer ses reflux gastriques au soir des primaires socialistes marseillaises. Il semblerait cependant qu’elle se soit mélangée les fourchettes en confondant les ingrédients orientaux utilisés avec succès par sa concurrente avec ceux qu’elle mitonnait habituellement dans ses cuisines locales. Pour avoir perdue la main dans cet art tout d’exécution qu’est la politique, la voilà condamnée à regarder passer les plats. Dimanche prochain, au menu et sans elle, bouillabaisse, comme toujours, et peut-être, surprise ! du couscous … Pastis offert !