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Dimanche prochain, il fera chaud dans les quartiers Nord de Marseille !

 

 

 

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Je ne reviendrai pas sur l’élection du candidat du Fn au conseil général du Var où il représentera désormais le canton de Brignoles. L’affaire était dans le sac, et je crois avoir déjà tout dit ou presque des raisons du succès de ce parti – succès qui en annonce d’autres ! C’est de la défaite de Carlotti aux primaires du PS à Marseille dont je voudrais ici dire quelques mots. Voilà  en effet une dame qui fut nommée ministre pour la seule raison de la bien placer sur l’orbite municipale marseillaise afin de lui permettre de gagner la mairie de la capitale phocéenne et qui , pendant ces primaires, a reçu le soutien visible de ses collègues du gouvernement pour , au final , se retrouver défaite et humiliée au soir du premier tour, vaincue par une sénatrice présentée jusqu’à dimanche soir comme une icône de la diversité et un exemple de la modernité du PS. Un exemple, vous l’aurez noté aussi, dont on ne parle plus depuis son arrivée en tête de cette primaire. Mieux, et Carlotti la première ( pour une fois ! ), cette Samia qui allait jusqu’à proposer l’intervention de l’armée dans les quartiers Nord de sa ville, comme à Beyrouth , fait l’objet  depuis d’une chasse sans pitié au motif qu’elle aurait bénéficié des soutiens de  » l’affreux  » Guérini et bourré les urnes en remplissant des mini-bus. La raison de ce  paradoxal changement de logiciel du primat électoral des  » identités  » établit  en son temps par les stratèges de Terra Nova est simple: la forte probabilité d’un duel UMP / FN si elle gagnait les primaires. Autant dire la  » cata  » et l’effondrement idéologique et culturel d’un Ps pris à son propre piège.Tout, absolument tout va donc être fait dimanche pour que Menucci gagne. Avec un risque de dérapages dans les deux camps évidemment  très élevé . Il fera sans doute très chaud dimanche soir dans les quartiers Nord de Marseille…

Bourquin, son âne… et les entreprises du Languedoc-Roussillon !

 

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A l’inverse de Stevenson , qui se promenait dans la région en compagnie d’une ânesse, le ci-devant Bourquin l’arpente en nous prenant pour des ânes. On sait à quel point le président du Languedoc-Roussillon goûte la compagnie de cet animal connu par tous ceux qui un jour portèrent son infamant bonnet. Une toque après tout justifiée si j’en juge par la dernière place ou presque occupée par notre région pour ses performances économiques et sociales.

Paris-Brignoles-Narbonne !

 

 

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Attente insupportable des résultats du second tour de l’élection cantonale de Brignoles dans les rédactions du Monde, Libération et les chaînes de radio et télé communément qualifiées du service public. La République est en danger ! De cette petite ville de province, des hordes de chemises noires s’apprêteraient à monter sur la capitale si le candidat du FN gagnait cette élection. Les esprits des nouvellistes s’échauffent et s’inquiètent, leurs machines à café s’affolent et s’assèchent, leurs plumes s’agitent et menacent . Des larmes coulent… L’apoplexie menace, rode… et le temps est pourri sur Paris ! Pendant ce temps, le mien , les cloches sonnent sur les toits de Narbonne. Le soleil et le ciel sont à la fête. Les barques de Cité et de Bourg sont pleines de marchands impatients et de promeneurs insouciants – du moins en ont ils l’air . Les halles grouillent, comme d’habitude, et chez Belzon , comme d’habitude aussi, on commente le dernier match de rugby joué à domicile. Je me plais à observer cette tranquille agitation dominicale! Comme un pas de côté du côté de la vraie vie. Une respiration ! Loin des fausses agitations. L’esprit en balade, comme je le serai tout entier dans quelques minutes. Le temps de descendre mes escaliers. Mais quel soleil ce dimanche matin ! Et quelle joie à seulement le dire !  

Le sanglot de l’homme blanc européen .

 

 

 

 

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Nouveaux drames humains en Méditerranée. Après le naufrage de  » Lampedusa  » où de nombreuses victimes venues de la corne d’Afrique ont péri noyées, celui d’hier encore au large des côtes de l’ile de de Malte. Des familles entières fuyant des pays en guerre, des états corrompus, la misère ou tout simplement désireuses de poursuivre leur vie dans ce qu’il leur apparait comme une terre d’abondance, l’Europe, ont terminé leur voyages au pays d’où l’on ne revient hélas jamais. Une tragédie devant laquelle aucune conscience ne peut rester sans s’émouvoir et sans voix pour en dire ce qu’elle contient de révoltant, d’insupportable et d’injuste. Mais ce qui est intolérable, comme on nous l’assène jour après jour, c’est d’en faire supporter la responsabilité première à   » l’homme blanc européen  » et à son égoïsme meurtrier. Une responsabilité qui demeure pourtant , comme le dit si bien Jean-Baptiste Placca, journaliste, fondateur du magazine L’Autre Afrique,  » celle des dirigeants africains qui seuls peuvent, par un réel leadership, proposer à leur jeunesse, à leur peuple, cette vision qui pousse toute une nation à se surpasser, pour caresser l’inaccessible.Tous les peuples du continent, même de pays plus pauvres que l’Érythrée, ne choisissent pas cette voie désespérée qui engloutit dans les profondeurs de la Méditerranée. C’est donc la preuve qu’il n’y a pas une fatalité à vouloir toucher Lampedusa et mourir  » . En 1983, Pascal Bruckner publiait  » Le sanglot de l’homme blanc « , essai dans lequel il dénonçait,  à travers le tiers-mondisme, une tendance à l’autoflagellation qui, tout en flattant la bonne conscience de l’homme blanc, tendrait à dissimuler les vrais problèmes, l’esprit d’analyse étant remplacé par un sentimentalisme aveugle. Une idéologie qui tend à rendre les dominants d’hier responsables de toutes les souffrances des pays du Sud, que cette responsabilité soit ou non avérée ; comme elle diffuse en France même l’idée que nous ne finirons jamais, au nom de la défense des  » minorités ethniques « , de payer  notre  » effroyable dette  » à l’égard du tiers monde . Eh bien, au risque de passer pour un être dénué de tout sens moral, j’avoue, à contresens du pathos ambiant, mon allergie à cette tyrannie névrotique de certaines élites . J’ajoute , pour aggraver mon cas, qu’elle contribue, pour une part importante, au désarroi politique ambiant de françaises et de français qui, dans un mouvement symétrique,  se réfugient dans des postures collectives populiste et xénophobes. Inutile donc de préciser que je recommande, pour se protéger des  » gestionnaires  » de la mauvaise conscience de l’homme blanc européen, ce stimulant essai brucknérien.

Marine, quel cirque !

 

 

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Pas un jour, pas une minute sans que tous les journalistes de tous les médias n’interrogent à Paris ou à Marseille ce que l’on appelle communément des personnalités politiques de  » premier plan  » sur le FN de Marine le Pen. De l’appel au vote du moins sectaire de Fillon, au ni ni de l’UMP, au vote républicain de Désir, en passant par les qualificatifs de parti national socialiste, de je ne sais plus quel porte parole du Ps, à celui de fasciste par une Madame Carlotti qui candidate sur la cannebière tout en siégeant au gouvernement , pour finir en procès en  » rupture de digues « ,  » dédiabolisation « , instrumentalisation gouvernementale, droitisation de l’ Ump , retour du refoulé pétainiste et autres fausses indignations, tous les jours ou presque nous est donc donné un spectacle plus que désolant de la politique, des médias et de ses principaux protagonistes. Pendant ce temps sont occultés les vrais problèmes auxquels sont confrontés les français qu’on enferme ainsi dans une représentation d’eux mêmes quasi névrotique d’ancien peuple colonisateur et raciste. Marine et son parti seraient des dangers publics et mettraient la patrie en danger, mais tous les micros, tous les journalistes se déterminent par rapport à son personnage et ses lieutenants. Une fascination dont on voit bien la logique commerciale, qu’entretiennent des élus avant tout soucieux de ne point parler des vraies questions qui fâchent. Une hypocrisie politiquement partagée, qui désormais saute aux yeux du plus grand nombre et provoque des réactions de colère dans l’opinion. Ce matin, vous l’aurez deviné, je le suis moi aussi !