Les Théâtres « Scène Nationale » bientôt libérés de leur label et de ses contraintes ?!

   
Le Monde a révélé, mercredi 15 novembre, un texte « secret » visant à réformer le ministère de la culture. Un document passionnant. Inédit, audacieux ! problématique. Pour la première fois, ce ministère ose l’introspection à vif : mettre à plat ses missions, chercher à mieux dépenser l’argent public.

Mais quelle stratégie de communication touristique pour le département de l’Aude ?

         

J’apprends que l’Agence de Développement Touristique de l’Aude veut repenser son « marketing » de la « destination Aude » (Passons sur ce langage de communicant puissamment détestable : il faut faire avec, hélas, pour se faire comprendre – ce dont toutefois je doute .) Il serait temps, en effet ! Je n’ai jamais saisi, notamment, les raisons qui ont amené les décideurs de ce Département à choisir la « marque Pays Cathare » * comme bannière d’un territoire qui ne possède aucun site patrimonial clairement identifié à ce mouvement religieux ; alors que l’Aude possède, a contrario, avec la Cité de Carcassonne et l’ensemble monumental de Narbonne (entre autres monuments historiques), les sites médiévaux les plus visités de l’ex-Région Languedoc-Roussillon (sans parler du canal du midi). Cela dit, le Département n’est pas seul en cause dans l’affichage (pour rester dans la com !) d’un tel contresens historique (et touristique).

Le Canal du Midi enfin classé par l’État, mais toujours menacé de déclassement par l’UNESCO…

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Si le canal du midi a été classé, heureusement, au titre de patrimoine mondial, par l’UNESCO, en 1996, ce n’est que depuis le 25 septembre 2017, malheureusement, qu’il figure désormais dans la liste des sites et des paysages protégés par l’État Français (décret du 27/09/2017 : ici)

Notre temps meurt de l’oubli de ces formes symboliques où s’enseignent d’autres apprentissages…

 

Cimetière de Bages d’Aude.

     

Hier, le cimetière de Bages d’abord. Comme sa mère le faisait avant elle, devant le caveau de sa grand-mère, au bas d’une petite plaque sur sa face avant, elle y a déposé un vase de fleurs blanches. En souvenir d’une petite soeur morte : elle avait moins de deux ans ! Simone ne l’a jamais connue évidemment ; mais par ce rituel que sa mère entretînt avec ferveur, c’est à chaque fois cette profonde relation filiale, cet amour jamais éteint, qu’elle revit intensément.