Chronique de Narbonne. De certains aspects de la « culture » locale (la Nautique suite…)

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À lire certains commentaires faits sur mon dernier billet relatant, pour m’en indigner,les agissements de « certains sociétaires » de Port la Nautique, pas tous, heureusement, le drapeau blanc n’est pas prêt d’être hissé par l’équipe dirigeante de la Société Nautique. L’irrationnel, couvert par le silence de nos élus, est désormais à la barre, et l’horizon d’une « sortie par le haut », voulue par le président de l’association « À Tout De Chant » et les gérants du restaurant « le Pavillon », tout deux ciblés, semble, en effet, bouché. Mais plutôt que de revenir sur « ces évènements », je voudrais, ici, très rapidement, en élargir la portée et monter en quoi, indépendamment des faits eux-mêmes, ils sont, de mon point de vue, tout à fait représentatifs d’une certaine « culture » locale .  De l’aménagement du littoral dans les années 60, et du mépris affiché alors, et encore aujourd’hui plus insidieusement, des touristes; jusqu’à la manière dont furent traités, dans un passé récent, les De Pouzilhac et Berbizier alors aux « manettes » du RCNM – comme aujourd’hui les patrons australiens de ce club –  bien des points communs avec ce qui agite les esprits à Port la Nautique depuis le changement de direction  peuvent être relevés. Notamment le culte de l’entre-soi, le refus et la peur du changement, la crainte de « l’étranger » ( économique, social …). Dans cet « éco-système narbonnais, entretenu par quelques grandes « familles », pas seulement biologiques, qui monopolisent les pouvoirs, règne en effet un mélange paradoxal de complexe d’infériorité et d’arrogance qui bloque malheureusement toutes perspectives de renouvellement et de développement. Et ce dans tous les domaines! Je ne dis évidemment pas que la seule et simple reproduction de l’existant est souhaitée, mais que, dans l’esprit de nombre de nos décideurs et de leurs troupes, elle imprègne encore fortement les esprits. Jusqu’à considérer, dans des cas extrêmes comme celui de Port la Nautique, que le domaine public est la propriété « privée » de quelques nauticards, de leurs familles et leurs amis … Et que toujours elle le restera!

L’infinie bêtise du jargon politique contemporain…

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Petite parodie matinale. Chacun peut augmenter ce texte du poids de son imagination; et l’adresser à son élu, forcément de proximité. « C’est vrai que la matière sociale et politique aujourd’hui est déterminée par deux axes majeurs qui ne manquent pas de nous interpeller quelque part. Je veux dire, effectivement, que l’ouverture à gauche et la fermeture à droite posent le problème d’un positionnement politique pertinent pour une gauche ( ou une droite ) moderne qui resterait ferme sur ses fondamentaux… Cette problématique équation est à l’évidence la question déterminante pour sortir d’un questionnement où le désir d’avenir serait occulté par le désir d’en découdre. Contourner cet incontournable interrogation est donc une nécessité absolue. De sorte que, la courbe du chômage s’obstinant à ne point se redresser, la question existentielle de sa nécessité ne se pose plus. Il est donc clair, qu’en toute transparence, la question de savoir si je suis en capacité, peut-être, de candidater lors de prochaines échéances électorales, n’a pas de sens. Etc, etc… »

IllustrationLe Monde |

Chronique de la Grande Région LRMP.Régionales2015: Philippe Martin ou la tentation du vide…

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Philippe Martin n’est pas n’importe qui en LRMP.  L’ancien ministre de l’Écologie, préside le Département du Gers; et même s’il s’est vu souffler la conquête de la future présidence du Conseil Régional de la grande région par Carole Delga, il mène campagne pour elle, et justifie l’accord PS/PRG toujours contesté par nombre d’élus et de militants de son parti, et non des moindres. C’est donc avec le plus grand  intérêt que j’ai pris connaissance de l’interview exclusive qu’il vient de donner à Midi-Pyrénées Politiques. Quelle déception! Creux… Rien en effet que de vagues considérations politiciennes de très faible intensité intellectuelle.

Chronique de Narbonne. Et de la bêtise indigène (La Nautique, suite…)

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Certains des membres du comité directeur de la SNN, sont gens d’une élégance de pensée et d’action à rendre jaloux le plus illustre de nos « beaufs ». L’indépassable, l’unique, celui seul qui fut jadis croqué par notre génial chroniqueur de la bêtise contemporaine, Cabu. Cabu, notre frère en dénonciation des passions les plus malsaines: l’envie, la rancune, le ressentiment… Toujours motivés par le désir d’en découdre et d’en finir avec ce Pavillon qui les empêche de nautiquer en rond, déterminés à lui faire rendre gorge, leur parking de six places enfin réalisées devant ses tables pour ôter à ses clients toute vue sur les vieux gréements et l’étang de la Nautique, « certains » membres du comité directeur de la SNN, donc, y garent désormais ostensiblement, leurs véhicules. Et ce, comme en témoigne, si j’en crois cette photo prise hier par un témoin digne de foi, alors que le parking historique, si je puis dire, est totalement et absurdement … vide! Il est vrai, cependant, à la décharge de nos « gentils » provocateurs, qu’il faut rentabiliser cet investissement bituminé, n’est-ce pas? Quelle classe !…

PS: faut-il que je précise encore une fois que je ne me fais l’avocat de personne. C’est la méthode et les arguments jusqu’ici avancés que je critique. Quand des « pièces à conviction », juridiques notamment, seront avancées, elles seront ici exposées, comme il se doit…

Chronique de Narbonne. La SNN fait chanter « À tout bout de chant »…

Port la Nautique

Ce ravissant petit Port de la Nautique, depuis le changement d’équipe à la SNN et à l’Hôtel de Ville, est devenu un violent champ de bataille. Et personne n’est épargné. Même pas des jardinières, récemment vandalisées. Le premier missile lancé, on s’en souvient peut-être, visait le championnat de FrancCee d’extrême glisse. Touché, mais sauvé in-extremis par Didier Mouly, le vrai patron de cet équipement nautique, éclaboussé, par ricochet, par les vagues de protestations provoquées par cette extravagante décision. Pour l’avoir rapporté ici, de nombreux narbonnais (plus de 8000 lecteurs) ont pu suivre aussi les tentatives de déstabilisation du restaurant « Le Pavillon ». Qui continuent!  Et voilà qu’à présent c’est l’association « À tout bout de chant », que nos tontons flingueurs voudraient dégommer.