En mai 68, Paris n’était pas le centre du monde !

   

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Dans Libération, une personnalité du monde politique, culturel ou des médias, est quotidiennement invitée à raconter son « mai 1968 ». Catherine Millet, son tour venu, en expose le sien dans l’édition d’hier. Témoignage capital (j’ironise !) où l’on apprend que la revendication des étudiants de Nanterre du droit à faire l’amour « dans une chambre propre après 22 heures », exprimée le 21 mars 1967,  était à l’origine du mouvement social qui a fait trembler De Gaulle et la République.

Quelques jours avant, le 17 avril, Patrick Rotman, sur France 2, expliquait, lui, plus sérieusement, que ces événements  s’étaient déroulés dans un contexte marqué par l’offensive communiste du Têt au Vietnam, le dramatique assassinat de Martin Luther King à Memphis et le suicide de Jan Palach dans Prague occupée par les chars soviétiques, notamment.

En mai 1968, Paris et ses étudiants sur des barricades, n’étaient pas en effet le centre d’un monde dont les convulsions avaient pour raison celle de jeunes gens exigeant de « pouvoir faire l’amour dans une chambre propre après 22 heures »…

Une petite carte postale de Rosas (Roses)…

Le ciel était bas et gris hier matin quand j’ai pris la route en direction de Rosas (j’ai du mal à l’écrire en catalan). Il était bleu et sans nuages quand j’y suis arrivé sur le coup de midi. Un temps et une heure à  s’installer à la terrasse de « La Sirena ». Trois ans déjà que je ne m’étais pas assis à une de ses tables, face à la mer. Ce qui fut vite fait, impatient que j’étais d’y goûter ses magnifiques « tapas ».

Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Mon choix (difficile !) : croquettes de morue et ail frit ; asperges grillées (parfaites : huile d’olive, oseille et gros sel) et petits calamars à la plancha (une merveille !). Pour terminer, tout simplement un sorbet (mais deux boules !) :  citron et mandarine… Rien de très compliqué, mais quel plaisir ! Puis balade, détente et rêveries sur un banc du front de mer, la chaîne des Pyrénées et ses sommets enneigés d’un côté, le golfe de Rosas et ses vagues jouant avec le soleil de l’autre…

Loin de tout (enfin presque) ; et pourtant si près, dans l’espace… Une dernière image : celle d’un avion filant vers une destination exotique. Trop loin !

Adresse au maire de Narbonne, ainsi qu’à tous les autres…

Le convoi funéraire d’Arnaud Beltrame, gendarme mort lors l’attentat de Trèbes, se rend aux Invalides, le 28 mars 2018 © agence Sipa. L’Opinion

Monsieur le Maire,

Je n’aurai pas la ridicule outrecuidance d’ajouter au beau discours du Président de la République d’autres mots que les siens quand il rendit ce matin l’hommage de la nation tout entière au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame ; un nom devenu désormais celui de « l’héroïsme français ».

Arnaud Beltrame : un beau nom parmi les plus beaux noms…

   

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Depuis que ce matin  j’ai appris l’héroïque mort de ce soldat entré dans ma vie par le sacrifice de la sienne, son visage me hante. Voilà un homme au regard fier et lumineux qui sans hésitation a offert sa vie à un tueur aux yeux de plomb pour en sauver une autre dont il ignorait jusqu’alors l’existence.

Aurès 1935, à la découverte du temps perdu.

   

Thérèse Rivière.

   

Le pavillon populaire de Montpellier consacre une très belle expo aux photographies de Germaine Tillion et Thérèse Rivière : Aurès 1935. Cette exposition prend place dans une thématique consacrée à la photographie documentaire et est à plus d’un titre un bel évènement culturel.

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