L’Éden Vert n’est pas de ce monde…

         

Ma.6.12.2022

L’Éden vert n’est pas de ce monde !

L’humanité est à son point de bascule, et l’écologie est absente, nous dit Dephine Batho dans une tribune au « Monde » du jour. Tout comme la jeunesse qui devrait pourtant se tourner vers l’écologie politique. Et si elle ne le fait pas, nous explique-t-elle, c’est parce que ce courant politique et ses partis n’assument pas clairement la rupture avec le dogme de la croissance. Le potentiel de cette jeunesse, ajoute-t-elle, pourrait pourtant changer la donne politique beaucoup plus rapidement et profondément que les états-majors ne le pensent. Conclusion ! « Le moment est venu d’assumer la décroissance comme étendard de l’écologie. » C’est-à-dire, moins produire, moins travailler, moins consommer, moins voyager, etc. C’est-à-dire encore, dans un langage « éveillé » plus « sexy » : produire autrement, consommer autrement, etc. Ce qu’à l’évidence n’entendent pas ses amis de la NUPES qui se focalisent sur l’augmentation des prix de l’énergie et la baisse du pouvoir d’achat. Passons vite, d’abord, sur le défaut de raisonnement de madame Batho qui fait dépendre le sort de l’humanité et de la planète, d’une seule et sévère politique nationale de décroissance dans tous les domaines de la vie économique et sociale ; défaut qui en outre fait de sa proposition politique un énième « vœux pieux », source d’angoisse existentielle pour de nombreux « jeunes gens » engagés dans le combat « écologique ». Aujourd’hui, en effet, le charbon, le pétrole et le gaz, c’est 81 % du mix mondial, contre 82 %, il y a 25 ans – les renouvelables n’ayant fait que répondre à la hausse de la consommation d’énergie, pas plus. Et au rythme actuel, le monde en a encore besoin pour atteindre un pic vers 2035 (selon l’Agence internationale de l’énergie.) Bref ! si Batho raisonne à l’envers, il n’empêche qu’elle énonce, en la masquant, certes, une part de vérité : la transition écologique ne sera pas l’Éden promu par nos écologistes d’EELV. Elle ne peut- être en effet qu’une somme sévère d’efforts, d’adaptations et de renoncements dont les conséquences sur la croissance, l’inflation, les finances publiques, la compétitivité, l’emploi et les inégalités devront être clairement exposées. Une transition qui prendra de longues années et qui ne peut être que concertée et coordonnée au plan mondial. Ce qui, on en conviendra, n’est pas une offre politique excitante et classique pour des partis et des électeurs dont « l’imaginaire » idéologique, moral et politique est encore, disons très « carboné ».

Occitanie : Toulouse, Montpellier, Montauban, Narbonne : les villes où il ferait bon vivre en famille !…

     

         

Le Figaro Magazine vient de publier son palmarès des villes « où il ferait¹ bon vivre » – comme il le fait régulièrement (d’autres hebdos pratiquant ce même exercice, sur d’autres thèmes, qui est une technique bien connue pour attirer l’attention de lecteurs potentiels).

Les leçons à tirer de la « Convention Citoyenne pour le Climat »…

         

Donc, les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, – qui, tirés au sort parmi des volontaires pour la plupart écologistes ou sympathisants, représentant un échantillon représentatif de la population française, – ont rendu leur verdict dimanche, dix sept mois après le début de leur mission, en attribuant un très médiocre 3,3 sur 10 au gouvernement s’agissant de la prise en compte, par lui, de leurs 149 propositions.

Il est temps pour le Grand Narbonne d’en finir avec ses ambiguïtés et contradictions concernant Orano Malvési…

     

Nous avons sur le territoire du Grand Narbonne, avec Orano Malvési, une des cinq usines au monde de raffinage et de conversion du yellowcake sous la forme de tétrafluorure d’uranium. Elle est de ce fait la porte d’entrée du potentiel de production d’électricité décarboné dont dépend en partie l’avenir climatique de notre planète. Toutes les études disponibles montrent en effet que la baisse du réchauffement climatique ne peut pas être assurée sans une combinaison optimale associant énergies renouvelables (ENR) et énergie nucléaire (EN).