Chronique de Narbonne, et d’ailleurs dans ce vaste monde. Lecture de Max Rouquette.

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C’est Jean Tuffou qui m’a remis en mémoire un de ces textes de Max Rouquette écrits entre 1945 et 1999, rassemblés sous le titre les  » roseaux de Midas « . Traduits de l’occitan par l’auteur, ils ont été publiés par l’ami Max Chaleil aux  « Editions de Paris  » (2000).

La première phrase de celui qui m’avait alors, à proprement parler saisi, est à la  page 51. Il est daté du 6 juin 1978:

« J’avais besoin – je le croyais – d’éclaircissements. Je croyais nécessaire de reproduire la vérité telle qu’elle est. » 

Et la dernière, encore aujourd’hui, ne cesse de m’habiter:

« Car écrire ce n’est pas copier le monde, mais le refaire, l’inventer dans l’air de la liberté, les lambeaux de vérité n’étant que le bois de ce grand feu, un bois qui se meurt en cendre. »

Max Rouquette est considéré comme le plus grand écrivain d’expression occitane. Sans doute ! Mais c’est aussi et surtout un de nos plus grands écrivains. Tout simplement. Sa langue est universelle, et il est un maître de la prose poétique:

« Arbres dans la forêt. Droits et tendus vers le ciel. Silencieux, ils s’écoutent. Ils écoutent la voix des autres. Cette écoute engendre un silence terrible. Pour que l’on puisse entendre le rouge-gorge.  » (page 108, à la date du 7 avril 1981)

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