Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Nos parlementaires draguent le « merlan » quand le pays perd la tête…

internetonyva


Avec un poil de retard sur leurs confrères, La sénatrice Gisèle Jourda et le député Jean-Paul Dupré se sont fait l’écho des inquiétudes des perruquiers audois. Nos friseurs se font un sang d’encre et des cheveux blancs, paraît-il. La cause ? Noé (pour « nouvelles opportunités économiques » ou Macron 2), qui pourrait les couler. Les merlans ne seraient plus soumis en effet à une qualification obligatoire. C’est un métier proteste leur syndicat professionnel. Un métier dangereux ! Et, pour le prouver il veut équiper les parlementaires de ciseaux et de peigne. Une idée audacieuse, pour ne pas dire irresponsable, dans une assemblée où les crêpeurs de chignon font la loi. Tout ça par peur de voir Uber imposer ses « figaro » dans la profession. Ce qui est très tiré par les cheveux. Comme de chercher des totos sur un chauve! En effet, si le brevet professionnel est obligatoire pour un salon, il ne l’est pas pour exercer à domicile, par exemple. Or les auto-entrepreneurs représentent déjà 20 % des coiffeurs. C’est dire que l’ubérisation par le cheveu est déjà en marche. Pendant ce temps nos trains sont aujourd’hui à l’arrêt et nos pompes à sec. Voilà pourquoi Jourda et Dupré, ce même jour, me défrisent. J’attendais d’eux, les lisant dans la presse, qu’ils nous disent ce qu’ils pensent de ce nouveau petit père du peuple moustachu de la CGT qui ne peut pas voir Valls en rose et en teinture. Bref, qu’ils ne coupent pas les cheveux en quatre quand le pays perd la tête. Leur mandat ne tient qu’à un cheveu!

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