Chronique de Narbonne : les tonneaux de la discorde !

Halles de Narbonne

Aux halles, ça râle . Sec !  Après les tonneaux . Ceux des « bodegas », qui bouchonnent les allées et empêchent les clients  de  circuler . Des entraves à la liberté d’acheter navets et pâtés s’insurgent les épiciers. Des fûts où s’infusent l’esprit des narbonnais protestent les cabaretiers.

Deux écoles, deux philosophies de la vie . Irréconciliables ? La libérale d’un côté, utilitaire et froide ; l’épicurienne de l’autre, conviviale et festive . Mais tout aussi indispensable  .  Imagine-t-on nos halles sans tonneaux ? Ce serait Vire sans andouilles !  Rendons plutôt gloire à Gilles Belzons d’avoir le premier hispanisé cet antique marché . Car si l’on y vient en foule le dimanche, c’est pour s’y bousculer, acheter et discutailler . Lever des coudes aussi . Devant les « bodegas » et autour de leurs tonneaux ! Alors qu’on en finisse vite avec cette mesquine querelle d’épiciers . Et vivement demain dimanche !

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Commentaires (2)

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    liegeois

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    Pas tout à fait d’ accord!
    Bien sûr que la convivialité doit être le maître mot, mais ces hauts lieux de la parlote, du bavassage, du cancanage et de la gaudriole …sont quelques peu « privatisés » et donnent l’ impression (si l’ on ne fait pas partie du cercle des habitués) qu’ y pénétrer relève de la cooptation voire même: que l’ on pourrait déranger en cherchant à s’y immiscer.
    Hors, ils mordent allègrement sur l’ espace public ( ce qui est un détail, somme toute…) et ne remplissent pas une mission (non écrite, certes…) de promotion des « produits locaux ».
    Qu’un patron de bistrot donne la « couleur » de son lieu, à sa guise, il va de soi. A ses risques et périls d’ ailleurs. (On observe, ça et là, que les fréquentations varient en nombre et en genre.)
    S’ agissant des halles, il s’ agit plus de commerces de vente qui accessoirement proposent de la dégustation, en tous cas pour ceux qui n’ ont pas un comptoir en « dur » et sont nouvellement installés. Je crois savoir qu’un conseiller de l’ ancienne équipe municipale, veillait à ce que le relatif équilibre actuel soit préservé, indiquant au passage, que les demandes affluent pour d’ autres bodegas. Souhaitons que les pressions « amicales » n’invalident pas cette mesure de sagesse, et qu’une cohabitation apaisée préside dorénavant au « bon vivre » façon Narbonne.
    ( N.B. que les pisses-froids de tous poils aillent voir du coté de Béziers le spectacle désolant de halles vides et sans âme.)

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      Michel Santo

      |

      « Je crois savoir qu’un conseiller de l’ ancienne équipe municipale, veillait à ce que le relatif équilibre actuel soit préservé, » Exact ! et il s’est fait tamponner ! par certains des « halliers » . Hier s’était de l’ingérence politique, aujourd’hui de la  » concertation  » … En réalité nous sommes d’accord . Équilibre, il faut trouver … autour d’un tonneau !

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