Chronique de Narbonne: Narbonne et Béziers, où vit-on le mieux?



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Narbonne à la côte avec L’Express. Après un dossier consacré à la nouvelle équipe municipale, suivi d’une étude et d’un classement sur les cinquantes villes où il fait bon vivre, au rang desquelles figure notre Cité, voici que sort aujourd’hui un numéro spécial du même hebdomadaire, doté d’un supplément réalisé par Manuel Cudel et Pierre Falga sur Béziers et Narbonne ainsi sous-titré : « Où vit-on le mieux? Cette question, ces deux journalistes me l’ont aussi posée au terme d’une long entretien dédié à leur seul objet d’étude. Un « territoire » que je connais bien, dans toutes ses composantes, y compris politiques, pour l’avoir étudié aussi dans un passé professionnel encore bien vivant à mon esprit. Comme il n’est pas question ici de faire une synthèse de ce travail, sérieux et bien informé, réalisé par Manuel Cudel et Pierre Falga, je me contenterai de faire deux observations d’ambiance. La première est que de cet ensemble de chiffres, de commentaires et d’avis de quelques personnalités politiques et économiques, Narbonne sort à son avantage de cette comparaison avec Béziers. La preuve ce propos de Robert Ménard, le maire de Béziers:  » Je suis un peu jaloux: quand j’étais adolescent, la grosse ville, c’était Béziers, les Narbonnais venaient y faire leurs courses. Ce n’est plus le cas… Nous devons reconnaître la réussite de Narbonne… ». La seconde est que si le Narbonnais-Bitterois constitue bien une  » grappe urbaine en voie de constitution » qu’il convient de structurer, cette politique se heurte à des nécessités de court et moyen terme qui poussent Narbonne sur le Lézignanais et vers Toulouse, et Béziers vers l’Agglomération Agde-Pézenas jusqu’à la frontière de la future métropole Montpelliéraine… La réforme territoriale en cours confortant cette tendance et ces dynamiques territoriales. Cela dit, tout ce qui au plan symbolique peut donner corps au Narbonnais-Bitterois doit être encouragé… Quant à la question qui me fut posée de savoir où j’aimerais vivre, et pour des raisons qui ne tiennent évidemment pas qu’à de strictes réalités objectives, j’ai finalement répondu : « la ville où je suis né »; celle où j’écris ces quelques lignes en vous invitant à lire cet excellent dossier de l’Express.

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