Chronique de Narbonne: Un Narbonne-Pau (11-36) consternant!

Unknown

Temps lourd et vent marin sur le Parc des Sports où le Racing Club Narbonnais Méditerranée (RCNM) recevait ce samedi la Section Paloise. Les nuages étaient bas, le public clairsemé et l’ambiance plombée . Devant la tribune officielle, un « tigre » sur son skateboard semblait anesthésié. Secoué par moment de pulsions désordonnées, sous son déguisement, un humain , comme nous, se demandait quand donc finirait cette corvée. À l’image de notre huit de devant et de notre mêlée qui regardaient passer le train palois comme un troupeau de vaches normandes rêveuses et blasées. Des escadrilles de moustiques pendant ce temps descendaient en piqué sur un public passablement excité, qui s’en prenait à un arbitre imperturbable sous les quolibets. La potence lui était quand même promise et les injures et qualificatifs osés sur sa sexualité et sa virilité volaient bas. Par chance, aucune ligue de la vertu homosexuelle n’était représentée dans la tribune prestige où je me trouvais. Un procès aura donc été évité ! Mais quand la sirène s’est mise à beugler, le panneau lumineux affichait lui un sinistre 11-36  …  En apothéose, sur l’esplanade, devant l’entrée du stade, au milieu d’un cercle de ravissantes petites bougies, la nuit était tombée, un couple offrait un spectacle dans le style « cracheurs de feu ». De cuir noir vêtus, en jupette, elle ressemblait à un pilier palois, lui, en salopette serrée, à un volleyeur narbonnais. Ce n’était pas des rescapés de la troupe de Carolyn Carlson mis en scène et chorégraphiés par Jean Luc Godard. Pour une fois j’ai regretté que la CGT des intermittents du spectacle n’ait pas décrété une grève illimitée…

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