Georges Dillon.

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Je ne juge pas l’histoire et les hommes qui la firent avec les lunettes déformantes du présent. Je ne supporte pas les fausses indignations des vrais dévots d’une République laïque fantasmée. Je souris jaune à la mise en scène permanente du passé pour de petits profits partisans. Et j’ai, pour finir, le plus grand respect pour l’œuvre de Monseigneur Dillon et la pensée du cardinal Lustiger. Mais on me permettra de trouver les cérémonies qui ont présidé au retour des « restes » du grand archevêque à Narbonne dignes d’un médiocre péplum. Cet homme et son « petit tas de secrets » méritait quand même mieux que ces noirs décors au milieu desquels tournoyaient  quelques toges rouges et la blanche hermine de G. Frêche, puissance invitante, qui a réussi le tour de force de brosser son autoportrait tout en feignant de dresser le bilan de son illustre prédécesseur : « Nul n’est parfait ! Tous les grands hommes ont des hauts et des bas. Et beaucoup de gens finissent difficilement. Mais ne compte que ce qui reste… » Les harkis, les blacks et tous ceux qui, hier et demain, ont été et seront humiliés par ce personnage ont déjà fait le leur…Cela dit, la presse locale, muette d’admiration, s’est réjouie de la qualité du spectacle et du talent des acteurs !  

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