Heureux peuple de Cuba…

Dans une rue de La Havane.Le premier janvier 1959, Fidel Castro annonçait à Santiago de Cuba le triomphe des barbubos. Il y a quelques jours Raul, son frère, qui a pris sa relève en juillet 2006, a reconnu, lui, que l’heure était à l’austérité.
Ainsi, après avoir fait approuver par son Parlement une loi repoussant de 5 ans l’âge de la retraite – 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes -, il a annoncé l’élimination des  » allocations indues « , et précisé que le maintien des services de l’Etat supposait  » de produire plus «  parce que  » Si je n’ai pas besoin de travailler pour satisfaire mes besoins et que l’on me donne des choses gratuites par-ci par-là, je ne vais pas demander à travailler. » Des paroles qui, en France, feraient hurler Mamère, pleurer Ségolène, bégayer Bayrou, s’indigner Martine, mais que l’ensemble des médias curieusement taisent. Sans doute pour ne point les désespérer, et eux avec, de voir un Castro se placer, en plus hard, dans le sillage sémantique d’un Sarko ( Mon Dieu, que ce monde est compliqué!…)
Enfin,  » ces attaques contre les droits acquis des travailleurs  » n’auront finalement pas empêché les cubains de sortir « dans la rue en hurlant, en riant, en dansant.  » , nous rapporte Reuters.
Heureux peuple quand même! On imagine le nôtre dans ces circonstances…

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