La fête des fous.

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Robespierre déclarait en 1794 : « Rassemblez les hommes, vous les rendrez meilleurs. Un système de fêtes bien entendu serait à la fois le plus doux lien de fraternité et le plus puissant moyen de régénération. »

Dans la bouche d’un prophète inspiré des terreurs modernes, cette apologie de la fête obligatoire sonne comme un tocsin qui, chaque année, le premier jour de l’été, dans le cœur paisible de nos villes, rameute des hordes de citadins avides de vacarme et de beuveries. Et ce pour le plus grand profit des bistrotiers et des brasseurs transformés, en la circonstance, en « animateurs culturels ». Nous ne rendrons jamais assez gloire à Lang ainsi qu’à tous ces «Mutins de Panurge» qui font désormais régner leur ordre. Celui d’une barbarie sonore en comparaison de laquelle le bruit cadencé d’une forge semble une petite musique de nuit. 

 

 

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