Le prix de l’environnement.

La visite du site narbonnais de la Comurhex, qui nous est rapportée par la presse locale de ce jour, et les mesures annoncées par son porte parole en faveur d’une meilleure protection de l’environnement viennent confirmer la place prise par cette question dans le débat présidentiel. Débat dopé par la tournée d’Al Gore et  l’intervention médiatiquement réussie de Nicolas Hulot. Plus personne n’est à présent sensé ignorer les menaces qui pèsent sur notre planète. Et des chiffres commencent à sortir. Car la préservation de l’environnement a un prix, qu’il faudra bien payer. Le rapport Stern l’évalue à 5500 milliards d’euros. L’O.N.U à 1000 milliards de dollars par an (!!). Une paille ! Pour la Comurhex ce sera 9 chantiers et 29 millions d’euros. Ce qui n’a pas l’air de satisfaire tout le monde. Les associations et les riverains en veulent plus. Les salariés du site craignent eux sa fermeture. Quant aux dirigeants de l’entreprise, ils invoquent leurs difficultés à boucler leurs plans de financement. Cette situation est tout à fait révélatrice de ce que chacun, à son niveau, est prêt à consentir de sacrifices pour apporter son écot à la préservation de l’environnement. La taxe sur le recyclage des produits électroménagers, qui entre en vigueur aujourd’hui, en est aussi une illustration. Celle sur les activités polluantes en est une autre. Demain, l’interdiction de circulation des automobiles dans les villes. Aujourd’hui sa limitation dans le cœur de Narbonne.Tout cela, dira-t-on, ne représente qu’une goutte d’eau dans un océan. Oui, mais il faut bien commencer par quelque chose. Et arrêter de flatter démagogiquement tout nos petits lobbys narbonnais. Des commerçants du centre ville aux inconditionnels pétaradants de la bagnole.

 

 

 

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