Le PS au bord de la disjonction !

©Christophe Petit Tesson/MAXPPP - 08/06/2012 ; PARIS ; FRANCE - Le president de la republique Francois Hollande recoit les representants des partis politiques au Palais de l'Elysee dans le cadre de la preparation du sommet du G20. Ici avec Jean Michel Baylet president du parti radical de gauche. French president Francois Hollande and Radical parti president Jean Michel Baylet at Elysee Palace in Paris on June 08, 2012. (MaxPPP TagID: maxnewsworldtwo025593.jpg) [Photo via MaxPPP]

©Christophe Petit Tesson/MAXPPP – 08/06/2012


Signe de la panique qui règne dans les instances du PS, son Bureau National (BN) envisage, ce samedi 3 décembre, un « dégel » des circonscriptions réservées au PRG, après que madame Pinel, pourtant en service commandé, eut déclaré sa candidature à la présidentielle.

Contrairement à ce qui est avancé par certains de ses membres (du BN), Hollande et/ou Valls étaient informés de la manoeuvre. Débrancher les radicaux de gauche de la primaire, après la sortie du PCF, de Mélenchon, des Verts et de Macron n’a pas d’autres raisons que de la rendre impossible ; et permettre ainsi à Hollande et/ou Valls de se porter éventuellement candidat en  lui « passant par-dessus ». Que pourrait signifier, en effet, une compétition entre Hollande et/ou Valls et  Montebourg et Filoche sinon un petit débat d’orientation de congrès du PS. Difficile d’imaginer dans un ce contexte un Président de la République sortant se prêter à ce genre d’exercice totalement surréaliste. Si on devait suivre les arguments du BN, il faudrait aussi, et pour les mêmes raisons, dégeler les circonscriptions réservées au PCF et aux Verts. Ce qui serait tout simplement suicidaire pour nombre de députés socialistes, pour ne pas dire tous, aussi, aux prochaines législatives. Tout cela semble irraisonné et le sentiment domine que la déchirure, politique autant que psychologique, entre l’exécutif et son parti n’a jamais été aussi profonde. Le courant ne passe plus. Ou plutôt il en passe trop et la disjonction menace. Tout se passe comme si, dans ce bras de fer, le PS voulait dissuader le Président sortant, en le contraignant à passer par une « fausse primaire », de se représenter. L’un des deux fusibles devra sauter !

Lire aussi : La primaire de tous les dangers pour Valls et le PS (ici) et La manip de Valls (ici)

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