Le Languedoc-Roussillon et le « syndrome belge ».

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Entre 1990 et 2004, le revenu déclaré des Français a augmenté de 28 %. Parmi les départements où la progression a été la plus forte, 50 % d’amélioration du revenu, ceux du Languedoc-Roussillon, qui étaient les plus mal lotis ou les moins productifs au départ. Au contraire, à 20 %, l’Ile-de-France, région la plus riche, est au-dessous de la moyenne alors que sa contribution au produit intérieur brut (PIB) du pays a augmenté. Cherchez l’erreur !

Eh bien, comme nous l’explique Laurent Davezies, expert en économie régionale,  le plus important, pour l’activité et le niveau de vie, n’est pas d’être là où se crée la richesse, mais là où elle se dépense. L’explication ! Elle est simple : croissance des prélèvements obligatoire et redistribution par l’emploi public et les prestations sociales. Auxquels il faut rajouter la retraite et le tourisme, national ou international, qui concourent aussi à irriguer notre région défavorisée sur le plan de la production. Problèmes de cette économie résidentielle : le «  syndrome belge », qui verrait les régions contributrices se détourner de la notre et celui, tout aussi pervers, «  du rentier », qui verrait nos élus se désintéresser des emplois productifs (usines ou bureaux). Or il faut bien produire pour redistribuer !!! Ah ! j’allais oublier le « syndrome de la sébile », qui fabrique des édiles spécialisés dans le siphonage des budgets publics nationaux.

Laurent Davezies travaille en ce moment pour la Région Languedoc-Roussillon. Saura-t-il lui dire ces vérités ?

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