Les années folles de Narbonne.

Assis à la terrasse du Rive Gauche, je lis l’édition spéciale des 11 et 12 août de la feuille   » Les cris d’antan  » publiée à l’occasion de ces deux jours placés, par l’équipe municipale, sous le signe des  » années folles « . Au verso, une série de faits divers aussi amusants que représentatifs de toute une époque. Ainsi apprenons nous que  » Depuis quelque temps, et les affaires subissant un temps d’arrêt , nos demi-vierges vont chercher sur les boulevards une clientèle de moins en moins fidèle et assidue… »  et que « les agents de services ont dressé procès-verbal au sieur Antoine T… sujet espagnol, rue Sambre et Meuse, qui lavait sa vaisselle à la fontaine et contre madame M… rue Barra, pour jets de matières fécales… » Encore plus drôle, au recto, mais plus contemporain, puisque signé par le Député-Maire, cette fois ci assisté de l’adjointe aux animations et un nommé Delattre de l’Académie, non pas Française mais   » de  Spectacle (sic) « , un texte, en forme d’édito, à placarder dans toutes les salles de classe. Dont je vous livre ici deux extraits:  » Pour animer un fil conducteur finement tressé, bon nombre d’ artistes fourmilleront dans le centre ville… » Imaginez donc une fourmilière d’artistes animant un fil conducteur! Et ceci encore, qui conclue « poétiquement » ce texte:  » Nous sommes heureux d’ouvrir avec vous cet écrin du souvenir… Et laisser filtrer l’encens du souvenir de cette mémoire d’antan. «  Filtrer de l’encens!! Après avoir ouvert un écrin?! On dira que je me répète, mais je ne peux me résigner à ce laisser aller.Le souci de la forme est aussi un souci de soi, du monde et des autres. Et je ne me lasserai jamais d’en dénoncer l’oubli…

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