Les deux faces de Montebourg.

Il y a des jours, comme ça, où on croit rêver. Où on se dit qu’il n’est plus possible de prendre au sérieux les paroles, les indignations et les leçons de vertus de certains hommes politiques. Sauf à considérer que dans ce « champ » tout est permis. Que la conquête et la préservation du pouvoir justifient tous les moyens. Que l’éthique, l’honnêteté intellectuelle et morale sont affaires de « gogos » de mon espèce. Dans cette catégorie de parvenus de la politique, il en est un qui m’insupporte particulièrement. Un jeune loup, comme le présente le Midi Libre de ce jour, qui n’hésite pas à déclarer: « On en a tous plein le dos de l’immobilisme. » en réponse à Martine Aubry qui écrivait hier dans une tribune du Monde : « Réinventer la démocratie, c’est changer profondément les pratiques et les règles politiques au sein de notre parti, notamment sur le non-cumul des mandats et sur l’organisation de primaires ouvertes pour la désignation de notre candidat. ». Faut quand même oser de la part d’un Arnaud Montebourg, cet autoproclamé « rénovateur » et pourfendeur du cumul des mandats qui, au lendemain des dernières élections, a cumulé tout ce qui se présentait devant son féroce appétit. Avec cet argument d’un cynisme consternant : « Je suis croyant mais pas pratiquant ». Religion que pratique sans troubles apparents de conscience nombre de ses amis, notamment en Languedoc-Roussillon, à la manœuvre pour, contre le désir de Martine Aubry, replacer dans son  fauteuil « le meilleur d’entre eux » : Georges Frêche…Un modèle du genre en effet !

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