Loin d’une sortie de crise économique et des finances publiques en Europe, nous n’avons pas fini d’y entrer…

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Le Brésil et le Vénézuela étaient, avant la Grèce de Tsipras, présentés par une certaine gauche, comme des modèles politiques dont la France et l’Europe devaient s’inspirer. Et à tout le moins comme des alliés politiques et/ou idéologiques. Pour la Grèce, il ne lui reste plus que l’ancien ministre de l’économie viré par le chef de son gouvernement; le Vénézuela – et le chavisme -, s’enfonce dans la violence politique et la crise économique et sociale. Le Brésil vient, lui, d’annoncer des mesures d’austérité à faire hurler tous nos « frondeurs ». Montant des « coupes budgétaires » prévues: 64,9 milliards de reais (15 milliards d’euros) . Un plan « d’austérité » qui impliquera un gel des hausses de salaires et des embauches dans le secteur public, la suppression de 10 des 39 ministères – soit 1 000 postes en moins –, et des coupes dans les dépenses sociales comme le logement et la santé. À cela s’ajoute un « parti » au pouvoir, la coalition de centre-gauche, menée par la présidente Dilma Rousseff  empêtré dans une crise politique et économique et dans un vaste scandale de corruption au sein de la compagnie pétrolière Petrobras. Rappelons nous aussi que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Afrique du Sud et l’Inde (les BRIC)  s’affichaient devant l’opinion publique internationale, et celle des « économistes » surtout, comme des puissances émergeantes capables de rivaliser et de concurrencer les Etats-Unis et l’Europe, et de tirer leur croissance. Il n’est pas besoin de citer des chiffres pour constater que sur ces deux derniers points aussi on est très loin des ambitions géo-politiques affirmées – L’Inde exceptée pour la croissance. Un contexte international qui  prive évidemment l’économie européenne de ressources externes. Et qui conforte l’idée que nous sommes encore loin d’une sortie de crise économique et des finances publiques, en Europe – et en France plus qu’ailleurs. Nous n’avons pas fini d’y entrer, en effet…

Photo: Les chefs d’Etat du Brésil et de Russie, Dilma Rousseff et Dmitri Medvedev, le Premier ministre indien Manmohan Singh, et les présidents chinois Hu Jintao et sud-africain Jacob Zuma, au 4e sommet des « Brics », le 29 mars 2012 à New Delhi.
© AFP PHOTO / Prakash SINGH

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Commentaires (3)

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    Olivier Bigou

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    et alors??….Les crises politiques et sociales ds ces pays sont soutenues voir attisées par les US (Venezuela) et leurs banques (Brésil)..et donc de facto par nous européens….On ne peut et on ne veut pas encore de nos jours laisser un gouvernement social en place et en paix….Il parait mm que Melenchon est un parti leurre comme Tsipras et le FN!!..Pour vous dire que vos analyses sont trés loin du véritable contexte ds lequel nous vivons…

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      Olivier Bigou

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      C vous qui la rendez vieille à force d’en abuser!…Le pauvre bougre qui a pris 14 ans au Vénézula a été formé à Harvard…curieux non?..mais nous comptons sur votre amnésie pour ne pas nous rappeler les coup d’état US qui ont mis aux pouvoirs ts les dictateurs d’Amérique du sud pendant 50ans….Ces braves amerloques ont été nos liberateurs suivant vos fausses idées …Regardez où nous en sommes, l’europe cette prison voulue et fabriquée par un ancien nazi à la solde des mm amerloques!!!!…Ils vont s’effondrer et nous entrainer avec eux, croyez moi….c pas une crise qui arrive c’est la fin d’un régne.

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