Ma revue de presse : le Midi Libre et l ‘Indépendant !

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Comme tous les natifs de ce  » pays « , et par atavisme familial sans aucun doute, je commence toujours la lecture du Midi Libre et de l’Indépendant par la dernière page: celle de la météo. Pour savoir d’abord d’où vient le vent ! qui figure au premier rang des conversations matinales tant sa force et son orientation agissent sur l’humeur de mes concitoyens. Vient ensuite la page nécrologique, que je ne quitte jamais sans le trouble sentiment d’y figurer un jour dans l’indifférence d’un flux de papier aussi anonyme que l’écoulement du temps. Pour arriver enfin aux pages consacrées à l’actualité narbonnaise, qui alimenteront les étals et les bistrots des Halles toute la matinée.

Ce matin donc, dans le Midi Libre, en premier, j’ai beaucoup ri à la lecture d’un article, aussi inutile que confus signé d’un dénommé Boileau, au sous titre inconsciemment évocateur d’une lignée paternelle : « Le choix de la transparence hydraulique ». Aguiché par cette entame d’une tautologique pureté et séduit par cette coïncidence hydrique entre le nom du journaliste et son sujet, je me suis laissé porter par le courant jusqu’à buter sur « une infrastructure » hydraulitiquement qualifiée par lui de transparente. Une rocade digue, parait-il dont il me tarde d’en admirer la diaphane  … opacité ! Abasourdi par la limpidité du propos, ce n’est qu’après avoir appris que monsieur Boileau se prénommait Vincent comme le patron des vignerons, que je compris enfin d’où venait ses curieux oxymores aquatiques ! Pour sa peine, et pour ce bon moment passé à le lire, je lui offrirai  bien,  à l’occasion, un verre à sa convenance…

Dans l’Indépendant, c’est Monsieur Navarro qui soumet à la question,  pas du tout policière, monsieur le maire Bascou. Sympa, gentil, bonhomme, simple, brave, bonasse, complaisant, affable, prévenant, obligeant, presque tendre et affectueux cet entretien mené de main de sucre par le rédac-chef ! Jacques Bascou y déroule à son invite, tout aussi paisiblement  et pacifiquement, ses idées  en vue de convaincre les narbonnais de le réélire en mars prochain. Jusqu’à faire cette apolitique et Moulyenne observation :  » et puis ce ne sont pas les partis qui vont gérer la ville  » . Tout est lisse dans cette page , comme dans celles du Journal Officiel de la République ! On s’ennuit à sa lecture…

Que vais je donc raconter à mes amis ce soir ?

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Commentaires (3)

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    Benassis Patrick

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    Par ailleurs, dans cet article, il est intéressant de noter la référence de J.B. à Hubert Mouly lorsqu’il dit: » …et puis, ce ne sont pas les partis politiques qui vont gérer la ville ».

    Comme quoi… l’habit fait bien le moine!

    C’est savoureux.

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    Daures philippe

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    Le donneur de leçon Santo a la mémoire courte…… Ce pauvre Michel Moynier
    a eu tord de lui faire confiance!!!!! Eh oui , lui non plus n’a pas été réélu !!!
    Oh mince ! Dommage !!! Allez M. Santo on arrête de « jouer » au journaliste sur internet ; a chacun son métier !!!

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      Michel Santo

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      Quel rapport avec ce billet monsieur Daures? Je ne comprends rien à votre prose… Vous abusez des points d’exclamation et ne finissez pas vos phrases. Enfin ce qui en tient lieu…

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