Ouah!Ouah!Ouah!

 

 

 

 

Dans chaque niche fiscale, au sens  écologique du terme, vit et vote une espèce vivante un peu particulière.Quoiqu’il en soit de sa nature, plus ou moins belliqueuse, et de  la couleur de son poil,plus ou moins sombre, les mœurs de notre animal l’amène instinctivement à défendre son biotope à l’abri duquel il se protège des prédations constantes et répétées de son ennemi héréditaire: le ministre du budget.Un ministre qui, en ces temps de déficits abyssaux, semble bien décidé à manger dans sa gamelle.Une gamelle que notre nicheur-fiscal entend bien défendre la rage au ventre et le vote sanction dans la gueule.Déjà s’entendent ses premiers hurlements…Auxquels je préfère les cris secs et colériques des hirondelles.Mais elles sont en retard cette année! . Demain, peut-être? 

 

Extrait du Figaro

 

« Si les niches fiscales sont sur la sellette, c’est tout simplement à cause de leur coût. Cette année, les 468 dispositifs dérogatoires qui permettent à un particulier ou à une entreprise de réduire son impôt devraient priver l’État de 75 milliards d’euros de recettes.

Une somme colossale, supérieure au budget de l’Éducation nationale (61 milliards). Et très concentrée : 16 niches captent à elles seules la moitié du coût pour les finances publiques.

Or, ce sont celles qui ont souvent la plus grande utilité économique. Ainsi en va-t-il pour les deux dispositifs les plus onéreux : la TVA réduite pour les travaux d’entretien dans le logement, qui soutient le secteur du bâtiment et limite le travail au noir, et le crédit impôt-recherche, qui aide à l’innovation.

Même constat du côté des ménages : la moitié du coût des niches fiscales porte sur des réductions d’impôts sur le revenu. On y retrouve la prime pour l’emploi, les avantages de l’assurance-vie ou encore la réduction d’impôt pour emploi de salarié à domicile. Autant dire que ces niches sont très populaires parmi les Français ! Ce qui rend le sujet sensible politiquement. En outre, certains dispositifs sont devenus des symboles politiques intouchables, comme la TVA réduite dans la restauration, promise par Jacques Chirac et obtenue par Nicolas Sarkozy. Enfin s’attaquer aux avantages des retraités n’a rien d’évident. »

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