Contre-Regards

par Michel SANTO

Pierre Brossolette, qui partit de Narbonne, entre enfin au Panthéon !

brossolette

En mai 2013, j’avais écrit cet article juste après avoir signé l’appel au Président de la République, pour que les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Voilà qui est fait ! C’était aussi pour rappeler aux narbonnais qui l’ignorent encore, que ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer.

« Un collectif amené par Robert Badinter, signe un appel au Président de la République, publié dans « le Monde » du 16 avril 2013, pour que, le moment venu, les cendres de Pierre Brossolette soient transférées au Panthéon. Je l’ai paraphé ; et m’étonne que la presse locale n’est pas relayé cette initiative afin d’en informer les élus et habitants du Narbonnais. Car ce héros de la Résistance appartient aussi, en effet, certes pour une petite partie de son existence, à l’histoire de ce territoire situé entre Narbonne-Plage et Saint Pierre la Mer. C’est, rappelons le, dans les premiers jours de septembre 1942, que Pierre Brossolette partit pour la seconde fois à Londres d’une plage située à une dizaine de kilomètres de Narbonne qui, à cette époque et à cette date, était totalement déserte . Après une nouvelle mission en France entre janvier et avril 1943, Brossolette repartira une dernière fois en automne 1943. Il sera arrêté lors d’une tentative d’embarquement pour l’Angleterre en février 44, sur la côte bretonne et , identifié peu après, il se jettera dans le vide d’une fenêtre de la Gestapo, entre deux interrogatoires, pour ne pas livrer sous la torture les secrets qu’il détenait. Un monument a été érigé, près de la plage qui était alors un lieu-dit : Saint-Pierre-sur-mer. Elle est devenue depuis une station animée fréquentée chaque été par de nombreux touristes. Combien d’entre eux, et combien de Narbonnais connaissent cette petite histoire d’un grand Monsieur ? Le poète Philippe Soupault, dans ses Mémoires de l’oubli, dit de lui que c’était un homme « … perspicace sans être cynique, si doué, si modeste, orgueilleux sans être vaniteux. »… « 

Informer n’est pas communiquer.

"Informer n'est pas communiquer, informer n'est pas faire de la propagande, les deux risques que comporte tout «bashing» qui, dirigé contre les uns ou les autres, charrie le simplisme, les préjugés, les émotions les plus primaires. Ce sont les enquêtes, les reportages, les analyses étayées, bref les pratiques professionnelles qui attestent l'indépendance à l'égard du pouvoir, pas les titres à l'emporte-pièce." L'intégralité de cet entretien dans le lien ci-dessous !

Narbonne ! municipales 2014 : de la médiathèque au théâtre un axe structurant à aménager…

Narbonne ! municipales 2014 : de la médiathèque au théâtre un axe structurant à aménager...

Dans un récent billet, j’exposais  ce qui devrait être mis en oeuvre, sur la durée du prochain mandat municipal, et d’autres, afin de remédier aux  problèmes de toute nature affectant le quartier de Bourg . J’y  faisais observer qu’une lourde erreur d’aménagement en était la cause et que seule une audacieuse requalification pouvait le sortir de ses difficultés présentes. Je n’y reviendrai pas ici et renvoie donc mes  lecteurs à l’article en question – en lien ci-dessous. À ce grand chantier, s’en ajoute un second tout aussi important pour l’équilibre urbain et social du coeur de ville de notre Cité. Il s’agit de l’aménagement des quais Vallières et Victor Hugo et des voies de circulation adjacentes. Pourquoi ? Parce qu’ils sont sur  un axe structurant : Médiathèque – Hôtel de Ville – Théâtre , et qu’ils représentent le chaînon manquant à traiter afin de rendre cohérente et fonctionnelle cette véritable « colonne vertébrale » urbaine. La rendre cohérente au plan esthétique, tout d’abord, avec les nouvelles Barques – une réussite, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire dans la presse locale – ,  mais aussi redéfinir sa fonction urbaine afin que ces quais et leurs deux voies adjacentes puissent assurer leur fonction  de  liaison et de fluidification entre  le coeur historique de la Cité et le futur ensemble constitué par le musée régional archéologique et le nouveau quartier sud   ; tout en privilégiant les modes de déplacements doux : pédestre, deux roues etc  – sans pour autant pénaliser l’automobile . Sans entrer dans le détail ,  voici les grandes lignes de ce « grand chantier » . Créer , quai Vallières, une vraie « promenade » le long de la Robine  dans le prolongement du Cours Mirabeau  dans le même style que celui des Barques ; pour ce faire, il conviendrait de prendre une voie de circulation sur le boulevard adjacent en rendant sa circulation en « sens unique » ; l’existant en parking de  surface, lui, pourrait être redéfini par un traitement paysager …  Même logique, côté Victor Hugo ! Avec son boulevard mis en sens unique, traiter la voie gagnée  en espace de circulation piéton , toujours dans le même esprit architectural bien sur … Sans oublier évidemment la requalification de l’espace actuellement réservé au stationnement des voitures , côté canal, pour lui ajouter , dans le prolongement des Barques, une fonction « promenade » et « détente » dans un environnement paysager « modernisé » …  Ainsi, par ce programme d’aménagement sur cet axe central et structurant ,  la jonction du centre historique de Narbonne avec la véritable entrée de ville située à hauteur de l’ensemble Théâtre et futur musée régional serait enfin réalisée. Et ce dans une parfaite unité esthétique . Un seul Cours , de fait,  dédié en priorité aux modes de déplacements doux et une plus grande efficacité dans la gestion des flux circulatoires donneraient , de plus, à ce qui est – et qui le sera encore plus demain – l’artère centrale de notre cité un visage attrayant pour  ses habitants, comme pour ceux qui lui rendent visite …   ; un nouveau centre ville ainsi réaménagé qui serait aussi , osons le dire, le plus beau de la région … et au delà. Puisse cette réflexion alimenter le débat électoral et celui des programmes en compétition. C'est sa seule ambition !