Plan d’urgence de la viande bovine: une légitimation de la violence!

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Tiens, pour une fois, un article (1) qui ne vise pas la seule grande distribution (suivez mon regard!): elle tire les prix vers le bas, ni l’Allemagne (lisez Mélenchon, les frondeurs, Marianne… et tous les « germanophobes » du moment): sa main d’oeuvre, chez les abatteurs, est moins chère: Prix de la viande bovine: les abattoirs, acteurs-clé d’un système complexe.

Cela dit, à quoi peut bien servir un plan d’urgence gouvernemental sorti des tiroirs en quelques heures à peine. À rien. Ou plutôt à démontrer que, contrairement à ce que Monsieur Cambadélis a prétendu (Sous ectasy!) dans les studios de Sud Radio, à savoir que Monsieur Le Foll serait le meilleur ministre de l’Agriculture que la Cinquième République ait jamais connu, les problèmes structurels de cette filière n’ont pas été correctement traités, par lui, comme par ses prédécesseurs, faut-il le préciser, et les jacqueries d’hier ni prévues ni anticipées.

Effets politiques collatéraux de cette annonce! En mettant « sur la table » des fonds que l’on n’est pas supposés avoir, on justifie l’idée qu’il y a toujours de l’argent quelque part, d’une part, et que le recours à des actions spectaculaires et violentes pour les obtenir est légitime, ensuite.

Les buralistes ont suivi… Demain qui ?

Photo : Une vache dans un abattoir le 23 juillet 2015 à Villers-Bocage (AFP/Charly Triballeau)

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