Dans l’Aude, le PS et ses alliés arrivent en tête. Mais, par rapport aux régionales de 2010, ils perdent près de 14 points et 5,5 par rapport aux dernières départementales; et ce malgré un taux d’abstention plus faible dimanche dernier (36,38% contre 39,68% aux départementales de cette année). La droite, elle, perd 5 points par rapport à 2010 et en gagne 4 par rapport aux départementales, tandis que le FN engrange 20 points supplémentaires par rapport à 2010 et maintien son score des départementales 2015… En conclusion, une forte érosion du PS et de ses alliés de gauche, avec, en parallèle, une forte progression du FN qui consolide et fidélise son électorat, notamment dans les zones urbaines du littoral; la droite classique, elle, se retrouve en situation de décrochage, voire de marginalisation…
Ça rue dans les coulisses de la fédération audoise du PS. Et c’est Jean Claude Perez, écarté par elle de la liste de ses candidats aux régionales, qui le fait savoir, et en quels termes, sur les réseaux sociaux. La cause : la présence d’un PRG des P.O, son premier secrétaire départemental, parachuté par Baylet et Cambadélis au dessus de la Cité de Carcassonne. Jusqu’ici, tout se passait dans la plus grande discrétion, mais « pan, pan… », Pérez, dont on sait qu’il n’a jamais été un fan de cet accord électoral avec le PRG, a décidé de sortir son escopette pour publiquement flinguer Escouplé. Et au passage d’envoyer une rafale à ceux de sa « fédé » qui pensaient l’avoir « tué »… Coup double!
Photo article en lien signé Laurent Dubois 30/09/2015
Avant-hier, 30 septembre, avait lieu une dernière réunion autour de Nicolas Sarkozy avant celle de la Commission Nationale d’Investiture, qui devrait valider les investitures départementales aux régionales. Reste, d’ici mercredi prochain, à désigner encore celles du département des P.O et de l’Aude. (cf l’article de Laurent Dubois) Alors que la partie semblait gagnée pour le maire de Leucate Michel Py, tout lui reste donc encore à faire, d’ici mercredi prochain.
Ce n’est donc pas joué chez les Républicains, dans l’Aude. Pour la tête de liste s’entend. La semaine dernière, lors d’une réunion autour de Nicolas Sarkozy, tout semblait « verouillé » au profit de Michel Py, mais il semblerait que Dominique Reynié défende encore la candidature de Didier Mouly. Le dernier mot revenant au Parlement du parti après que la Commission Nationale d’Investiture (CNI) se soit prononcée sur les listes proposées par les instances départementales, c’est donc le 7 novembre que nous serons définitivement fixé. En attendant cet insoutenable suspens, dans l’entourage de Didier Mouly, chez ses conseillers municipaux membres du parti de Michel Py, on s’active en faisant jouer relations et proches de Nicolas Sarkozy pour défendre la candidature du maire de Narbonne.