Articles marqués avec ‘frêche’

Sans commentaire!

Sans commentaire! Voir ma chronique précédente.

Une pensée cependant pour le patron des socialistes audois qui, depuis sa prise de pouvoir, ne cesse de se tromper.

On l’entend encore proclamer que Frêche serait le meilleur d’entre eux. Ce qui, entre parenthèses, sur le plan de l’analyse politique relative à la situation du P.S et de ses élites, surtout audoises, n’est pas faux: on connaît l’estime qu’il leur porte. Et que Ségo serait à 60%, au deuxième tour des présidentielles, en terres cathares… Aïe! Il en manque 9, de points… Une paille! Que dis-je? Une poutre…

Carême

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Eh bien ! ça décapite sec à l’hôtel de région. Directeur de cabinet, chef de cabinet, patronne de la communication, et je ne sais plus qui encore, à la trappe ! Et on nous annonce une prochaine fournée tout aussi fournie pour très bientôt. Il a une âme de conventionnel, en ce temps de carême, le George Frêche.

Foin de repentir, de méditation et de prières après sa condamnation et son exclusion du PS. Son délateur en chef lui a refilé la liste de ceux et celles dont le zèle servile a manqué au grand chef et hop ! la machine à couper les têtes tourne à plein rendement. D’abord les fonctionnaires et les petits marquis, c’est le plus facile. Ensuite… Aïh ! Aïh ! j’en connais qui doivent consulter leurs archives.

J’avais titré un de mes billets sur la situation au sein de l’équipe régionale: « les dagues sont sorties ». Eh bien nous y sommes. Sauf que les dagues ne suffisent pas à l’énormité de la tâche. C’est à la tronçonneuse qu’on étête…

Les dagues sont sorties.

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Acte 1 : Le procureur (la commission des conflits du PS)

« Il est apparu aux membres de la commission que, sans conteste, ces propos ­ au-delà de leur caractérisation pour le droit – ne sont pas compatibles avec les valeurs d’égalité et de respect des Droits humains qui fondent depuis toujours l’engagement du PS et sont contenues dans sa déclaration de principe mais aussi (…) dans les principes constitutionnels de notre république ».

Acte 2 : L’accusé : (G. Frêche)

« C’est un procès de l’inquisition qui rappelle les pires moments du stalinisme. On offre ma tête au peuple en espérant gagner quelques voix dans les DOM (départements d’outre-mer). »

« J’ai pas besoin de la politique pour vivre. » Et le meilleur, sans rire :

« Tout ce qui est exagéré est inutile »

Acte 3 : Le verdict : (prononcé à l’unanimité)

Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est exclu définitivement du parti socialiste  en raison de ses propos sur le nombre important de joueurs noirs en équipe de France de football.

Acte 4 : Le choeur régional : (et son chef)

« C’est le meilleur d’entre nous. »

Eh bien! Si le meilleur d’entre eux est viré pour ses indignes propos,que vaut le reste de la troupe? Et qui est cet « entre nous » ? Le groupe socialiste ? Mais il ne l’est plus,socialiste, Georges ! Faut-il alors entendre, en toute logique, qu’il n’y a plus de groupe socialiste ?!

Ces messieurs n’ont décidemment pas fini de manger ce qui leur reste de fausse dignité? Et demain, quand le moment sera favorable, ils sortiront leurs dagues et frapperons…

La vieille taupe

Ces  dernières semaines, J.P Alduy et M Moynier, après G. Frèche, il y a quelques mois, ont pris des initiatives qui concourent à une plus grande lisibilité de notre région et de ses espaces à aménager. Pour bien les comprendre (ces initiatives) il est cependant nécessaire de prendre un peu de distance avec l’actualité. 

Un peu d’histoire pour commencer. Dans les années 80-90, Raymond Courrière, il n’était pas le seul, défendait l’idée d’une intégration de L’Aude et des P.O à la Région Midi Pyrénées. La faisabilité juridico-politique, à l’époque, d’un nouveau découpage des régions était impossible, et il le savait.

Les raisons d’une telle proposition sont toujours d’actualité. Mais la proposition elle même ne l’est pas.

Je m’explique.  

Ces raisons tiennent d’abord au fait, pour faire à présent un peu de géographie,  que l’Ouest du Languedoc-Roussillon : Carcassonne Narbonne Perpignan « décroche » de son versant oriental : Montpellier-Sète Nîmes Alès. La ligne de faille de ce décrochage se situant dans le Narbonnais Biterrois.

La conséquence logique est  qu’il faut inscrire l’Ouest régional dans un triangle d’aménagement et de développement constitué par Toulouse, le Narbonnais-Biterrois et Barcelone. Et l’ensemble oriental de la région dans celui constitué par  Lyon, Marseille et  Montpellier Sète. Le Narbonnais-Bitterois,lui, jouant un rôle charnière.

Pour ce faire, et pour faire un peu de politique aussi, il n’est pas nécessaire de réviser les périmètres des Régions françaises pour engager des actions prenant en  compte ces réalités comme on le prétendait à l’époque. Les « frontières » des régions françaises sont ouvertes, que je sache ; et les communes, les départements, ainsi que les communautés d’agglomérations… disposent d’une très grande liberté « de mouvement ».

Dans ce contexte, et ainsi mises en perspectives, les initiatives récentes de G. Frèche, sur l’axe Sète Nîmes (son projet de communauté urbaine…), et de M.Moynier et J.P Alduy, sur l’axe Narbonne Perpignan et au-delà vers Gérone, prennent tout leur sens. Elles s’appuient consciemment ou pas, et quelles qu’en soient les raisons d’ordre politique affichées, sur ces réalités géopolitiques. C’est très bien, et c’est tant mieux… « Bien travaillé vieille taupe ! »

Napoléon affirmait déjà, dans une formule ramassée, que « Les Etats font la politique de leur géographie. » Ça vaut aussi pour d’autres territoires organisés : régions,microrégions,villes etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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