Articles marqués avec ‘Grand Narbonne’

Chronique de Narbonne. Des « élus responsables », mais qui ne le sont pourtant pas…

imgresDans un billet précédent, je notais les éventuelles conséquences politiques et électorales, pour la droite narbonnaise en général, à se présenter sous le «loup»: «Votez pour des élus responsables», et signalais que l’on pouvait faire une longue liste de décisions irresponsables prises par ses promoteurs, au plan national ou local, notamment, pour faire la démonstration, qu’en ce domaine, le critère d’appréciation n’était point l’appartenance à un camp, de gauche, du centre ou de droite.

J’en veux pour seule preuve récente la décision prise par le maire de Narbonne de déplacer deux abris-bus : «Passage Rossel» et «Médiathèque Mistral» devant le Palais du Travail. Deux abris-bus réalisés, mais sans bus pour s’y arrêter! Pourquoi? Eh bien pour l’unique raison que le Plan de Déplacement Urbain, comme la gestion de la délégation de service public relative aux transports urbains relèvent de la seule autorité de l’Agglomération, et donc de Jacques Bascou, son Président. En conséquence, ces travaux faits, sans aucune concertation, par Didier Mouly, nous donnent ce spectacle étrange de deux mobiliers urbains fantômes, tandis que les bus continuent de circuler, comme ils l’ont toujours fait, sur le même itinéraire et de s’arrêter à la hauteur des mêmes abris-bus.

Alors, de deux chose l’une. Soit, les décideurs de la Ville de Narbonne ignoraient cette répartition des compétences, soit ils en connaissaient les principes. Mais, de toute façon, deux raisons qui cependant suffisent – indépendamment des problèmes de sécurité pour les usagers-piétons que soulèveraient les changements d’itinéraires voulus par le maire de Narbonne –  pour qualifier cette initiative, et son coût, de parfaitement, si je puis-dire, irresponsable.

Capture d’écran 2015-02-21 à 10.06.31

Deuxième exemple, celui présenté par nos «Élus responsables», qui,  fustigeant la pauvreté du Département en font porter la responsabilité au PS et à sa gestion  pendant tout le siècle passé.

Une première incidente historique, tout d’abord, en faisant remarquer que la SFIO et le PS ensuite jusqu’à aujourd’hui, ne « tiennent » ce Département que depuis la Libération. Mais passons vite, sur cette réinterprétation de l’histoire! pour ne retenir que l’argument avancé : le taux de chômage dans l’Aude, effectivement très élevé. Pour constater qu’en 2011, celui de l’Aude était de 17% , et celui de la commune de Narbonne de 19%.

Capture d’écran 2015-02-21 à 10.00.45

19,3%! et ce au terme, à trois ans près, d’une très longue gestion de la Ville par la droite locale sous le label Nouveau Narbonne; celui-là même de l’actuelle municipalité.

Devrait-on, pour autant, qualifier la politique menée antérieurement par Hubert Mouly et ses successeurs, sur sa ville,  pendant 21 ans, d’irresponsable. Évidemment, non! Les causes de cette pauvreté en emploi, dont toutes les autres découlent, sont, en effet, structurelles. Elles tiennent à l’économie générale de ce Département et de cette Région, et à l’absence d’un véritable « moteur » industriel et de services marchands conséquents pour y créer de la richesse et de l’emploi. Or l’on sait, ou devrait savoir, que les principaux facteurs susceptibles de favoriser l’investissement productif dépendent de décisions fiscales ou sociales relevant de l’État; et que l’on ne modifie pas radicalement la structure économique d’un Département comme l’Aude par un simple changement de majorité politique. D’autant que l’institution départementale en question n’a pas le pouvoir d’agir dans un domaine – économie-emploi – relevant des compétences de l’État et des Régions…

En politique, surtout, chacun est responsable de son ignorance. Réelle ou feinte!  Surtout quand elle s’exprime publiquement!

Chronique de Narbonne. Dans le Midi Libre du 8 février: le rapprochement narbonno-biterrois vu par Michel Santo…

Dans le Midi Libre du 8 février 2015, cet article signé Manuel Cudel, qui résume les grandes lignes de notre entretien sur les initiatives prises par les collectivités locales et les CCI en faveur d’une coopération renforcée sur ce territoire central qu’est le narbonnais-bitterois – au sens large du terme. Dans le temps où j’oeuvrais dans ce sens, le Triangle d’OC était son nom!

Numériser

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Du langage salé à la communication institutionnelle du Grand Narbonne

grand narbonne

Monsieur Ortiz est Vice-Président du Grand Narbonne. Dans le privé, il officie dans une agence bancaire. N’étant pas de sa « clientèle », je ne peux rien dire de son comportement à son égard. Mais du « Ta gueule » adressé à Gérard Schivardi, lors de la dernière session du conseil communautaire, j’en aurai aussitôt retiré mon compte et le reste. Ce ne sont pas des manières! Faut dire, à son crédit, si je puis dire, que son Président Jacques Bascou lui avait tendu le godet : « Ce n’est pas un forum ou le comptoir d’un bistrot, ici, bordel! ». Un langage finalement accordé – pour le justifier peut-être? –  à  l’objet de ce vulgaire échange, à savoir le recrutement d’un(e) directeur (trice) de la communication; et à cette occasion donner au corps de leur institution une très vilaine… image!

Chronique de Narbonne. Robert Ménard et Didier Mouly main dans la main, qu’est ce à dire?

 

imgresLes maires de Béziers, Robert Ménard et de Narbonne, Didier Mouly sont réunis ce matin à Narbonne pour officialiser leur coopération qui pourrait s’engager, si j’en crois les propos qui m’ont été rapportés, dans les domaines de la culture, du sport et principalement de l’économie.

Mes Contre-Regards de la semaine sur Grand Sud FM (6 décembre 2014: deuxième partie)

santo grand sud fm Dans cette émission de Radio Barques du 6 décembre, il est question d’un astronaute descendu en terres narbonnaises, de Daniel Herrero coatchant les commerçants de la Ville, de l’apolitisme de Nouveau Narbonne et de velléités de Didier Mouly et de Bertrand Malquier, et de la crèche de Robert Ménard …