C’est le genre d’information rarement commentée dans la presse locale, mais qui pourtant n’est pas sans conséquences politiques et institutionnelles dans les rapports entretenus entre les communes du Grand Narbonne et la Communauté d’Agglomération à laquelle elles « appartiennent ». Prenons le dernier exemple du transfert à cette dernière des zones d’activités portuaire, imposé par la loi, au 1er janvier 2017.
Voilà, c’est fait ! «La loi Montagne» a été votée cette nuit et la situation juridique est enfin claire – même si elle est embrouillée – pour ce qui est de la compétence tourisme. Les Offices de Tourisme des stations classées pourront donc demeurer de gouvernance et de financement communaux et ne peuvent donc ne pas être transformés en un « Office de Tourisme distinct » (autrement dit un Office de Tourisme communautaire à compétence territoriale limitée), au sens de la loi NOTRe, qui prévoyait un maintien, certes, mais sous gouvernance et financement communautaires (et par décision de l’EPCI).
C’est le Fart West dans la Salanque et les Corbières. La fusion de ces deux communautés de communes, pourtant au départ souhaitée par chacune des parties, est à présent plutôt proche, à l’échelle de ce petit territoire à cheval sur les P.O et l’Aude, de la fission nucléaire.
Nouveau Narbonne, dans un communiqué d’un laconisme inhabituel, vient de vider son sac en prenant la maindeJacques Bascou dans… un sac de nœuds, et de poubelles !
Les « beautés » de la communication institutionnelle ne me laisseront décidémentjamais insensible tant son dédain de la « langue » y confirme celui de la vérité. Ainsi le dernier « placard » publicitaire du Grand Narbonne sur lequel on peut lire qu’une intention de faire (des grands projets) construisait un territoire (une surface de terre qui présente une certaine unité).