Articles marqués avec ‘Livres’

Chronique de Narbonne. Nos « maternelles » privées de livres, mais dotées d’un abonnement aux « jeux »!…

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Pour son premier Noël, Didier Mouly, notre maire, n’avait offert « qu’une friandise » à nos anciens. Une prime aux veuves et aux veufs, en quelque sorte, puisqu’une seule boîte de chocolats fut, pingrement, distribuée aux « ménages » âgés du petit peuple narbonnais avant les fêtes de fin d’année. Et ce au nom des « nécessaires économies à faire dans les dépenses de fonctionnement ». Tout juste si la responsabilité du Président de la République n’avait pas été invoquée, voire celle de la Commission Européenne et de madame Merkel réunies…

Fleur Pellerin: « Un ministre, en 2014 ou en 2015, n’est pas quelqu’un qui est payé pour lire des livres chez soi. »

Capture d’écran 2014-12-14 à 10.36.25Jeudi matin , sur France Info : «Un ministre, en 2014 ou en 2015, n’est pas quelqu’un qui est payé pour lire des livres chez soi. C’est vrai que c’est important, mais je pense que ce que les Français, les auteurs et les artistes attendent de moi, c’est que je défende leurs intérêts. Un ministre de la Culture doit défendre la culture et non sa culture.» Sur le fond, elle n’a pas tort. On ne demande pas au ministre des transports de savoir conduire un TGV, comme à celui de la Défense de piloter un Mirage. Mais à suivre son raisonnement on pourrait en conclure  que, pour défendre la Culture, il n’est pas nécessaire d’en posséder et d’en entretenir quelqu’une, la sienne ou celle que l’on présente en général comme commune.

On commet toujours des erreurs d’interprétation.

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Hier soir, tard, entre veille et sommeil, lu cette note d’ André Blanchard (Entre chien et loup: carnets):

« Quand on commet des erreurs d’interprétation à propos de tel ou tel de mes comportements, comme beaucoup j’en ressens du désagrément. Que traînent des idées fausses sur notre compte, même l’humilité a du mal à ne pas se froisser. Le hic, c’est que ces erreurs proviennent en grande partie de mon fait (la désinvolture, le peu de peine que je prends s’agissant de m’expliquer clairement, mon peu d’empressement pour rectifier quand j’en ai la possibilité, et ce au nom de cet «à quoi bon ?» chéri). On comprend que, confronté à ces opinions erronées, je pique alors des colères épiques, mais après coup, et après moi !  » 

Ces phrases, j’aurais pu les écrire. À l’exception de la dernière cependant . À quoi bon ces colères épiques, en effet. Rien ne peut faire que nous ne soyons à jamais exemptés d’idées fausses : en bien ou en mal ; sur notre compte et celui des autres …