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Et si Philippe Saurel visait une autre cible que la future grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon?

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Dans un récent billet,  je commentais les propos de Philippe Saurel, rapportés par la Dépêche du Midi, juste après qu’il ait rencontré son propriétaire et patron du PRG, monsieur Baylet. Notamment cette phrase : « Du coup, il nous appartient de donner aux populations dont nous avons la charge une autre représentation que celle d’un Parisien ou d’un apparatchik. » Pour les régionales de décembre, bien évidemment! Ce qui semblerait confirmer sa volonté d’en être une des principales figures, avec le PRG et d’autres, évidemment.
Faut-il entendre que Monsieur Baylet lui a donné quitus pour en être le porte-parole et qu’il lui offert, de surcroît, des garanties sur sa volonté de partir en solo? Rien n’est moins sûr, tant le risque est réel, pour une gauche divisée au premier tour – les Verts et le Front de Gauche ayant déjà décidés de concourir seuls -, de se retrouver au « tapis »…

Philippe Saurel et le populisme « d’extrême-centre ».

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Et Saurel qui continue à poser des mines, tous les jours ou presque, dans le champ de ses anciens amis politiques, pour ne pas dire camarades, comme cela ne se dit plus dans les sections parisiennes, et qui ne s’est jamais dit dans les premiers cercles de la direction du PS, et qui ne se dira plus jamais – imagine-t-on Cambadélis interpeller ainsi, comme au temps de sa jeunesse, François Hollande, Manuel Valls, Emmanuel Macron et tous les cadres dirigeants et collaborateurs qui peuplent la haute administration de l’État et des collectivités locales? – Lol, dirait mon petit-fils, qui n’en connaît aucun, hélas!

Saurel donc, qui bombarde en affirmant – comment peut-il reculer à présent, et comment ne pas penser qu’il a de sérieuses garanties – « Je n’exclus aucune hypothèse, si ce n’est que je n’ai pas envie d’être tenu en laisse, ni par Mme Delga, ni par M. Reynié, ni par M. Onesta.« Oui, bon! Sauf qu’il n’y en a pas trente six d’hypothèses. Soit il fait ses listes et en prend la tête, soit il maquignonne avec Baylet pour tenir la laisse des suivants. Ce qui semble confirmé par ses propos dans la Dépêche: « Depuis le mois de novembre, nous nous rencontrons régulièrement ( avec Monsieur Baylet ). Nos relations sont chaleureuses. On parle la même langue. Nous avons fait un tour d’horizon politique et nous sommes en symbiose de vue sur un certain nombre de dossiers avec le PRG. Les choses se discutent peu à peu. Il y a beaucoup de femmes et d’hommes politiques des deux régions, de gauche comme de droite, qui sont très déçus quant au profil que prend cette élection. Ils ont envie d’une nouvelle voie possible. Du coup, il nous appartient de donner aux populations dont nous avons la charge une autre représentation que celle d’un Parisien ou d’un apparatchik. »

Ah! ce « Parisien » pour qualifier Dominique Reynié qui sent bon ce mauvais – et très suspect – fond de culture méridionale où la détestation des Parisiens, de la main droite, cache la sébile tendue, de la main gauche, pour exiger de lui transferts de centres de recherche et d’activités, subventions et allocations diverses pour subvenir à une population parmi la plus « pauvre » du pays.

Petite, affligeante, misérable posture populiste assortie de surcroît du procès fait à ce « Parisien » de ne pas appartenir à la caste des élus installés. Le temps passe, et passe vite, et Philippe Saurel ressemble de plus en plus à une mauvaise caricature de Georges Frêche… Comme pour l’Histoire, qui se reproduit toujours sous la forme d’une farce, à vouloir trop ressembler à son maître on se présente finalement aux yeux des autres « petitement »…

Toulouse-Montpellier: l’absurde, et démagogique, « partage des pouvoirs » voulu par Saurel, Alary et Rossignol, notamment!

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À entendre, et lire, les Saurel, Alary et Rossignol se lamenter et contester la promotion – et ses conséquences exclusivement négatives – de Toulouse, par l’État, au statut de capitale régionale de la future Grande Région, la moutarde me monte au nez . Qui, dès lors qu’était soutenu, par le premier, cette réforme de la carte des régions et, par les deux autres, enfin admise la volonté du législateur de la réaliser en décembre prochain, pouvait douter une seule seconde qu’il pourrait en être autrement, et ce au profit de Montpellier. Personne, sauf à prendre les électeurs, que nous sommes encore, pour de parfaits imbéciles.

Chronique de Narbonne et de la Région : la maladie infantile du socialisme- pas que! – montpelliérain…

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À  lire et entendre Philippe Saurel, notamment, depuis qu’il est annoncé que Toulouse serait la capitale de la future grande région, je ne puis m’empêcher de citer mon « ami » blogueur, également sur Facebook »Stéphane Thépot qui, à l’un de mes commentaires sur un éditorial de la Dépêche du Midi partagé sur la page de Georges Roques , un vieux complice, rajoute ceci: « Pour paraphraser le camarade Oulianov dont la statue trône sur la place du XXe siècle à Montpellier, le populisme serait-il la maladie infantile du socialisme bourquino-frêcho-septimanien ? » Qui dit mieux?  Avec cette précision, tout de même Stéphane! : pas que du socialisme!.. Il, ou elle, est aussi celui, hélas! ,  d’une grande partie de la classe politique régionale. Tous partis confondus …