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La victoire de Tsipras signe une défaite des « gauches » de la gauche …

Tsipras

Fin du film politique qui a tenu en haleine la gauche de la gauche française, les souverainistes de tous bords et les libéraux-libertariens: Tsipras vient d’être élu sur un programme « d’austérité » négocié avec l’Europe. Une Europe et ses règles budgétaires et financières qui furent pourtant présentés lors de sa première accession au pouvoir comme les responsables de la situation dramatique dans laquelle se trouve la Grèce. Qui ne se souvient des campagnes idéologiques et politiques menées alors contre l’Allemagne considérée comme l’État chef de file des politiques d’austérité de la zone euro? Campagnes relayées en France avec des mots d’une violence inouïe. François Hollande estime donc ce matin que cette victoire de Syriza aux élections législatives de dimanche était un « message important » pour la gauche européenne.

L’énigme Tsipras et/ou la raison d’État!

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Tsipras : « J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays » . On pourrait ajouter: « Je vous ai demandé de voter non au référendum, alors que je n’y croyais pas, afin de dire oui à ce programme, pour éviter tout désastre au pays ». Et en conclure que c’est un bluffeur né, un audacieux  et qu’il sait renoncer à ses provocations en cas de nécessité. La raison d’État s’imposant. Je pense, toutes proportions gardées, à Charles de Gaulle et à son Algérie Française, traduite ensuite par un référendum sur son indépendance.

Tsipras, en France, a « tué » les frondeurs de gauche et les souverainistes de tous bords…

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Eh bien voilà! Ce que j’annonçais, le 7 juillet, sur  ma page Facebook, va certainement se réaliser. Tsipras prend, en effet, le contre-pied de ceux qui, en France même, aveuglés par des considérations politiciennes internes, ont cru à l’apparence d’une stratégie d’opposition frontale et absolue à l’Eurogroupe et à l’Union Européenne, alors qu’en réalité, il visait, avec son référendum d’une ambiguïté totale, sur le plan interne, l’isolement, au sein de son propre mouvement, des opposants les plus radicaux à un compromis acceptable par l’Europe reprenant peu ou prou ses propositions. Voici ce que rapporte le Monde.fr, ce matin, des actions et des réformes de structure adressées à Monsieur Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe: