Tout meurt,même la corrida…

 

 

 

 

 

Les députés du parlement régional de Catalogne (nord-est de l’Espagne) ont approuvé le 28 juillet l’interdiction des corridas. Que des considérations politiques tenant à la volonté des catalans espagnols de se différencier, dans tous les domaines, de Madrid et de l’Espagne, en soient à l’origine est incontestable. Mais, refuser d’y voir aussi la prise en compte de valeurs plus sensibles à la protection de toutes les espèces animales et aux rejets de toute forme de violences « gratuites » à leur égard, c’est se voiler la face sur un mouvement éthique et sociétal qui se répand partout, notamment en Europe. Je le pense et l’écrit d’autant plus aisément que, conscient de la contradiction entre la dimension morale et « esthétique » dans laquelle j’ai vécu ma passion pour la taureaumachie pendant de nombreuses années, je n’ai jamais cessé de le dire à mes amis, comme moi, aficionados ou directeurs d’arènes. Car plus le temps ira, plus la corrida avec picadors et mise à mort, apparaîtra aux nouvelles générations comme un spectacle archaïque, désuet et gratuitement cruel. Reste la question de savoir si, sans ces deux moments de la pique et de la mise à mort, la corrida peut survivre à ces évolutions. Je ne le crois pas, sauf à « produire » un nouveau type de « toros », qui n’aurait plus rien de « bravos », pour un divertissement de genre « estival ». Ne nous resterait alors que le souvenir d’une véronique de Curro Romero dans les arènes de Séville ou la dernière et magistrale prestation de José Tomas à la « Monumental » de Barcelone

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Commentaires (1)

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    Pibouleau

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    la corrida c’est l’âme du sud comment imaginer son éradication ?

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