Trêve de fausses balivernes.




Le « parler vrai du peuple », qui serait méprisé par celui de « fausses élites parisiennes », serait la vérité des iniques procès en bien-dire fait à nos modernes féodaux de province. C’est, « Trêve de balivernes », la « thèse » de l’un de ses plus éminents représentants. Qui ressemble, comme deux gouttes de fiel, à la non moins célèbre : « la terre ne ment pas », qui, elle, était tout aussi gouvernée par « de pseudos élites cosmopolites ». Des bulles de pensées nauséabondes qui éclatent à la surface de paroles qu’on croyait d’un autre temps. Et qui laissent indifférents le plus grand nombre, quand elles ne sont pas pardonnées en son nom. « L’inconscient est structuré comme un langage » disait Lacan. Et le langage en est le révélateur. Aussi quand les digues du « parler juste » sautent, ne doit-on pas s’étonner de voir la violence et le mépris du peuple gangréner le débat public.

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