Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux sont mobilisés par les promoteurs du hashtag #Whitegaucho, pour stigmatiser une « gauche blanche » qui voilerait (c’est volontairement que j’utilise son champ sémantique) « l’oppression » subie par les minorités en France et ferait ainsi preuve de racisme et de duplicité. Principalement visée est la « gauche républicaine » : le coeur de cible de ces militants racisés étant le corpus juridico-culturel laïque et les institutions (comme les pratiques sociales) qui l’expriment, le défendent et le promeuvent.
Quand, en ce mois d’août caniculaire, j’ouvre Facebook, notamment, j’ai l’impression que tout tourne autour de la figure du Président de la République, comme si, pour les médias et leurs commentateurs sur les « zerosocios », l’avenir de la terre entière et de la nôtre en particulier – celle de France – dépendaient de ses moindres déplacements, faits et gestes – et des frasques réelles ou imaginées de ses principaux collaborateurs à l’Élysée.
Pendant que les médias et la classe politique en « font des tonnes » sur la pseudo affaire d’État Benalla, paraît dans l’indifférence la plus totale une étude de France Stratégie : Nés sous la même étoile ? Origine sociale et niveau de vie, du plus grand intérêt – politique [1].