Archive pour novembre, 2019

Narbonne ! Municipales2020 : « La ville de demain se dessine à l’entrée Sud » ! Vraiment ?

 

La Une de l’Indépendant de ce jour est consacrée à la visite, effectuée hier, du quartier en construction des Berges de la Robine par le président national de la Fédération Française du Bâtiment, Jacques Chanut. Une réunion de travail avec le maire de Narbonne Didier Mouly et le président de l’agglomération Jacques Bascou, l’avait précédé, apprend-t-on, dans la même édition de ce même journal. Elle lui aurait ainsi permis de prendre connaissance avec beaucoup d’intérêt — je n’en doute pas — de « la ville de demain qui se dessine à l’entrée Sud » de Narbonne. 

Narbonne ! Municipales2020 : Acte 2 de « mon » programme municipal…

   

Photo : Passelac et Roques Architectes

   

Après un premier billet : « Narbonne ! Municipales2020 : À mon tour d’entrer en campagne ! » (ici). Poursuivons donc notre réflexion sur les grandes options d’aménagement que les équipes en compétition à l’exercice du pouvoir municipal devraient, à mon sens, inscrire comme prioritaires. Et prenons l’exemple d’un grand chantier structurant concernant le centre ville aux croisement de logiques urbaines, environnementales, culturelles… et de mobilités.

Des combats de pets sur les réseaux sociaux…

   

Nicolas Bouvier, dans « Les chemins de Halla San », note que « les trois divinité de l’île de Chedju (Corée du Sud) s’appellent Ko, Yang, et Puh. Puh, comme on le devine à l’oreille, est le dieu du pet… et l’ île la fille d’un pet marin : l’éruption originelle… Ce qui n’a rien de scabreux pour des Coréens : les traditions extrêmes orientales n’ont jamais humilié le corps et ses fonctions, en effet. Hokusaï, lui même, dans son « Encyclopédie » dessinée, représente non seulement d’hilarant concours de grimaces, mais aussi des concours de pets : les candidats sont fesses en l’air, concentrés, « leur prestation fusant comme autant d’étoiles. » Lisant ce passage du texte de Bouvier, je me disais, sans l’avoir lu avant, que c’était à ce genre de cannonade que me faisait souvent penser les commentaires et courtes publications publiés sur les réseaux sociaux. A la différence près toutefois qu’ils ne fusent pas comme des étoiles. Quant à leurs odeurs…

NB : Il suffit de lire Saint Simon et tant d’autres auteurs du XVIII siècle (Rousseau, Diderot…) pour mesurer à quel point l’univers d’alors, à la Cour, comme dans les salons, notamment, était étoilé de ces pets aujourd’hui proscrits en société ; au point de se demander d’ailleurs comment un Mozart pouvait se faire entendre… Je crois que c’est la jeune reine Victoria qui a mit fin à ces pétarades mondaines. Le silence a ensuite gagné toute l’Europe. Fort heureusement !

*Illustration tirée d’un rouleau illustré japonais datant de l’époque d’Edo ( 1603-1868 ). Université de Waseda

Narbonne ! Municipales2020 : À mon tour d’entrer en campagne !

   

Laissons de côté, pour le moment, le nombre d’arbres ou de trottinettes par habitant (je plaisante), pour nous intéresser à ce qui me semble, s’agissant des politiques environnementales des villes et villages  du Grand Narbonne et du Grand Narbonne lui-même, le principal sujet à traiter par les futures équipes qui auront la gestion de ces collectivités. Un sujet totalement absent dans  le début de cette campagne électorale, alors qu’il conditionne tous les autres aspects des politiques à conduire afin d’adapter nos villes au changement climatique et à la rareté des ressources foncières et en eau, notamment.

Dimanche : Quelques notes prises à la volée, et en passant…

   

Novembre !

Dimanche 17. Je déteste cette expression : « A ne manquer sous aucun prétexte ». Elle clot toujours une invite à voir une expo, un film ; lire un livre, goûter un vin ; que sais-je encore. Je la déteste d’abord par ce qu’elle montre de son auteur : sa vanité, l’exceptionnalité de ses goûts… ; mais la déteste surtout pour l’offense faite à toutes mes bonnes — ou mauvaises, selon — raisons de ne point la suivre. Fussent-elles des plus triviales…

Une amie Facebook note sur sa page : « Quatre députés de la FI portent plainte contre Alain Finkielkraut suite à ses propos sur la « culture du viol ». S. Ndiaye salue cette initiative même si elle admet que l’essayiste usait du second degré. L’ironie est reconnue comme un délit. Enfin ! »

Samedi 16. Dans les années 70, il était interdit d’interdire. Jouir sans entraves, aussi, était fièrement revendiqué contre un ordre moral castrateur. Aujourd’hui, la même extrême gauche intellectuelle et politique, surveille, censure et punit. L’ordre moral a changé de camp : il est progressiste !

Vendredi 15. Une nommée Clémentine Vagne a lancé hier une pétition pour demander le retrait d’Alain Finkielkraut de France Culture. Il est 20h45, et 6229 personnes l’ont déjà signée. Au pays de Voltaire et de Simone Weil, ces militantes n’ont qu’une obsession : interdire, bâillonner, faire taire, censurer ! Effrayant !

Jeudi 14. La nouvelle présidente de l’UNEF, madame Luce, brille ! Que dis-je rayonne ! Comme quoi, le niveau de crétinisme orthographique et grammatical permet l’accès aux plus hautes responsabilités syndicales dans le monde étudiant, d’abord, et politique, souvent, ensuite — enfin ! dans l’ancien monde… Le style est l’homme (la femme) même.

Mardi 12. Ce titre du « journal de référence » du soir (je ne le nomme pas ?): « La manifestation de dimanche a dénoncé les actes antimusulmans, après avoir divisé la gauche et suscité les critiques du Rassemblement national. » Et vous voilà, si vous l’avez crtiquée, avec une étiquette du RN collée dans le dos. Dégueulasse !

Lundi  4. J’écris comme je marche. Les premiers mots donnent le rythme ; la première phrase le sens de la marche. Parfois je perds ma route le jour et la retrouve souvent la nuit… Lire c’est comme voler du temps au temps ; ouvrir les portes de l’imaginaire et du savoir ; entrer dans le ciel des idées, en contempler les étoiles, y décrocher celles qui m’attirent…

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