À la bourse des valeurs, les troupes de chevaliers d’Apocalypse ont la cote…

 

   

Qui osera dire que la croissance va revenir, les problèmes posés par la COVID-19 résolus ; que les tensions mondiales, géopolitiques et religieuses… vont s’apaiser. Personne ! Un intellectuel, un expert, un homme politique ou un commentateur médiatique – c’est-à-dire faisant profession d’augmenter son audience publique – s’en dispensera.

À la Bourse des « valeurs », l’esprit de responsabilité, en temps de crise et de malheurs, n’a pas la cote. L’intérêt va plutôt à ceux qui annoncent catastrophes et cataclysmes : climatique, économiques, politiques, sociales. Quant à ceux qui disent ou annoncent ce qu’il convient de faire avec des dates et des délais, que d’autres viendront après nous ; que l’espèce humaine a connu bien d’autres drames ; que des sociétés et des civilisations ont péri, remplacées par d’autres, ils ne nous intéressent pas, fascinés que nous sommes par les prophètes de malheur. Nous tremblons dans le noir de leurs prévisions. Comme devant un film catastrophe, dont on sort en avouant, à son spectacle, la jouissance éprouvée. Dans ce monde complexe et informé ; mouvant, instable et fragmenté, les troupes de chevaliers d’Apocalypses seront toujours les plus nombreuses, les plus braillardes et les plus écoutés. Hélas ! L’Histoire en général et la nôtre en particulier est tragique. Soit ! « Autrefois, comme à présent, la grandeur était rare et c’était la médiocrité qui régnait. ». Soit encore ! Mais rien ne devrait nous convaincre que la mort ou la dépression serait préférable.

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