Un rêve français.

   

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Ce matin, plus de 600 journalistes à la conférence de presse de Nicolas. Un record, paraît-il. Et ce soir, les mêmes, devant leurs caméras, micros et claviers de nous exposer leur gêne ou leur mépris d’avoir à commenter l’action et la politique d’un personnage « pipolisé ». Question: « pipolisé » par qui, sinon par ceux qui se pressent à son invite? Plutôt que de cracher dans la soupe qu’ils nous préparent et nous servent tous les matins, nos journalistes feraient mieux de s’inspirer de l’action menée par les scénaristes américains. Plus un mot en effet ne sort de leurs stylos… En grève!

Les télé-évangélistes du vide.

Ce soir encore, des images de pays d’ Afrique ravagés par des massacres interethniques, les maladies et la faim.Depuis hier,José Bové,lui, ne mange plus. En grève de la faim, rue de la Banque ! Pour protester contre l’attitude du gouvernement à propos des OGM. Et Ségolène Royal, qui le visitait aujourd’hui de considérer son choix « admirable ».Il constituerait selon elle une «posture morale par rapport aux enjeux»…Mais dans quel monde vivent donc ces télé-évangélistes du vide!

Qu’à Dieu ne plaise?!

undefinedJacques Bascou et la gauche boycottent le dernier conseil municipal de Narbonne. La raison? La loi et la démocratie auraient été bafouées depuis 6 ans.Bigre! Juste avant Noël et à trois mois des élections municipales cette soudaine lucidité préélectorale s’apparente à une divine illumination.Les voies ( voix ) du Seigneur étant certes imprévisibles,on peut tout de même se demander si tant d’inattention ne relèvent pas de la faute professionnelle. Dans ce cas,une nouvelle traversée du désert ne serait pas sans vertus… Qu’à Dieu ne plaise?!

Langage d’élus.

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Deux phrases relevées dans ma revue de presse,ce matin. Celle de A.M Journet, conseillère socialiste sortante de Narbonne: » Je ne conçois pas que l’on puisse discuter du bout de gras (sic!) quand il est question d’aider les gens ».Celle de J.P Alduy,maire UMP de Perpignan: »L’ambition est l’ombre portée de nos rêves ». Et deux formes de mépris à l’égard des citoyens. La vulgarité compassionnelle pour Madame et le cynisme Kisch pour Monsieur.

Aux cafés du commerce…

A Narbonne, comme partout en France, dès qu’il y a un problème quotidien, que ce soit celui des crottes de chiens, de la fiente des étourneaux, des sacs poubelles baladeurs, des « incivilités » des jeunes, des défaites du RCNM, des embouteillages aux heures de pointes, du prix du  » petit noir « , du poids des cartables, de l’info baclée, des années qui  » filent  » et du vent qui « pèle », nos concitoyens se tournent invariablement vers leurs maires ou l’État. Comme si seule la responsabilité collective pouvait être impliquée. Et la presse quotidienne, bonne affaire!, de leur servir au petit matin ces rations de je m’enfoutisme généralisé. La République compassionnelle et victimaire ainsi mise en marche, la traque et la chasse aux boucs-émissaires peut commencer. Pour le plus grand profit des « cafés du commerce »…

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