Ce désir soudain de ne plus rien vouloir entendre (ou lire, ou voir)…

     

Il y a des jours où le désir de ne plus rien vouloir entendre (ou lire, ou voir) de ce qui constitue pourtant l’inévitable trame de ma vie sociale et politique, s’impose à mon esprit. Plus précisément, je ne peux plus rien entendre (ou lire, ou voir) ou presque venant de personnes dont le métier est prétendumment d’en rendre compte dans les médias et sur les réseaux sociaux, ou d’autres dont les ambitions et les passions les portent, sur les mêmes supports, à vouloir incessamment en témoigner. Quand je réfléchis aux raisons de ce mouvement de conscience et de repli, outre la pauvreté et l’agressivité du débat public, si je puis dire, s’impose à moi l’idée fort simple, mais rarement exprimée, que notre condition humaine excède de tous côtés l’organisation de la cité, notre rapport aux autres : le ou la politique – L’estime de l’une et de l’autre tenant finalement à la place qu’ils accordent aux individus pris et considérés dans leur souveraine solitude ; à leur protection des meutes et des foules, seraient elles accordées à quelque vague idée du Juste et du Bien…

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Commentaires (2)

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      Michel Santo

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      Ah ah ! Mais non voyons ! Aujourd’hui, c’était travaux de printemps dans ma cabane – et alentour : terrasse, haies… – au bord de la mer. J’ai fait le manœuvre. Mes mains et mes ongles sont sérieusement abîmées pour avoir tamisé et ratissé pendant trois heures du gravier ; mon dos et mes épaules sont douloureux aussi ; mais, concentré sur l’essentiel, mon esprit est resté vif et bien présent à l’ordinaire noblesse de ces travaux… Je me sens mieux ce soir… Bonne soirée à vous !

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