C’est la rentrée, hélas ! politique et littéraire…

C’est la rentrée, hélas !, politique et littéraire. Pour la première, une image suffit. Elle dit tout de la façon dont elle est mise en scène par les médias. Comment se fabrique l’information et se fait l’actualité. Ici le contrechamp d’une manifestation…Deux « intermittents » qui, sur les écrans, plein champ, feront « masse »… 

   

Quant à la seconde, je lis sous les doigts du  « critique » littéraire d’un grand quotidien, qu’il a distingué — comme ses confrères —  dix titres. Dix titres sur 524 ouvrages à paraître ! Et dix titres  « comme dix coups portés au plexus. Mais que c’est agréable d’être KO debout. »  Admirable lecteur — où trouve-t-il le temps ? — admirable styliste — que de clichés en si peu de mots ! Commentaire d’Arthur (le vilain, le méchant !) : « Le temps destiné à la lecture, accordez-le exclusivement aux œuvres des grands esprits de toutes les époques et de tous les pays, que la voix de la renommée désigne comme tels, et qui s’élèvent au-dessus du restant de l’humanité. Ceux-là seuls forment et instruisent réellement. »

 

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Commentaires (4)

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    Xavier VERDEJO

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    Non!
    Monsieur Santo, comme vous le savez, je suis un de vos lecteurs réguliers, dépassant par cela toutes les différences, notamment idéologiques, qui nous nous séparent. Mais, là, je ne puis passer sous silence que j’ai, à la lecture de ce billet, une profonde aversion pour ce qui me semble relever de l’acidité et de l’impasse. Je reviens de l’Université d’été de mon Parti, le PCF, Université qui, selon « Le Parisien » (lol comme disent les « djeun’s) est la seule parmi toutes à mériter le nom d' »Université », et j’en reviens, emballé, enthousiasmé, requinqué, revigoré et que sais-je encore, par la jeunesse, la pertinence, la compétence, la culture de ces jeunes, universitaires ou non, qui nous ont offert leurs savoirs et leurs convictions et qui ont bien voulu en débattre avec nous. Je vous n’en citerai que deux exemples que je vous invite à découvrir: tout d’abord, Jean Quétier, moins de trente, ans, communiste, doctorant en philosophie, qui m’a captivé par « Découvrir Gramsci » auteur surexploité, « sur-interprété » et cité en permanence , rarement à bon escient, par presque tout le monde. Le deuxième exemple émane d’une gauche non communiste, issue des banlieues, se réclamant du marxisme, en la personne de Thomas Branthôme, professeur d’Histoire du droit à l’Université de Vincennes et à Siences-Po, la trentaine approximative, qui m’a fait jubiler par sa culture, sa pédagogie, son humour et sa pertinence sur un thème aussi austère que « La République en débat ». Et pour terminer, tout cela en présence devant un public nombreux – 1000 participants-, jeune (certes il y avait aussi des fossiles comme moi, qui ont fait grimper la moyenne d’âge, mais si peu!), bigarrée, « paritaire », enthousiaste, avide d’éducation et de lecture. Monsieur Santo, si j’ai appris quelque chose de ma vie professionnelle et militante, c’est qu’il ne faut désespérer de rien. Même si cela est parfois difficile.
    Xavier VERDEJO

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      Michel Santo

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      Mais votre commentaire illustre au contraire parfaitement mon « trait » sur la manière dont les médias de masse, notamment télévisuelle, et les réseaux sociaux, font l’info… Ne comptent pour eux en effet que l’actualité fabriquée et mise en spectacle… Et que ce billet d’humeur soit le prétexte et l’occasion pour vous de transmettre en direct le vécu d’une Université d’été du PCF, tant mieux….
      C’est bien ! (Il faudrait qu’un jour nous fassions réellement connaissance, non?) Bien cordialement !

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    Xavier VERDEJO

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    « Intra muros », au Café de la Paix ou à la Coupole?

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      Michel Santo

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      Je vous ai répondu par courriel en message privé…

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