Cet été, à l’heure où les clébards pissent et défèquent sur le sable…

   

Cet été, au petit matin, j’ai vu des hommes et des femmes et leurs chiens marcher à la queue leu leu sur la plage. C’était à l’heure où les clébards de toute espèce pissent et défèquent sur le sable sous les regards envieux et chagrins de leurs maîtres. Si j’en crois les apparences, des relations par affinités canines se nouent aussi en ces circonstances. Cabots et humains semblent alors fraterniser dans la joie que procure aux premiers ces jaillissements organiques de pressante nécessité. Quelques heures plus tard, à ces endroits, des parasols seront plantés dans le sable enfin devenu chaud. Rien n’y paraîtra de ces déjections animales et le ciel sera aussi bleu que la mer sera belle. Il ne sera pas dit non plus qu’il n’est pas de beauté dans la nature que l’homme ne finisse par souiller…

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