Chronique de Narbonne. La CGT pique-niquait sous les fenêtre de madame la députée…

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Le 1er mai, des militants de l’Union locale de la CGT, ont joué les « monte-en-l’air » pour occuper la permanence de la députée PS Marie-Hélène Fabre. Sans mandolines! Ni pandores à l’horizon. Ils ne veulent toujours pas de la loi dite « Travail ». Cet après-midi, rebelote, mais pour un  pique-nique de « luttes » sous ses fenêtres.Et une télé et des chaises étaient installées pour suivre en direct les débats télévisés à l’Assemblée. Au menu: soufflés à la rose. Ils n’ont pas manqué! Et des « tartes »  et des beignes, au figuré, aussi… Des drapeaux rouges sur des camionnettes rouges flottaient. La plus grosse était mal garée, rue de l’Ancien-Courrier. Les Pandores, nombreux, ailleurs regardaient, des militants, rares et muets, papotaient, des passants indifférents passaient, des oiseaux impassibles piaillaient, le soleil imperturbablement  brillait et une sono aveuglément… beuglait. Quand je remontai cette rue squattée par la CGT, Marie-Hélène Fabre n’était toujours pas intervenue à l’Assemblée. Mais qui l’attendait?

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