Chronique de Narbonne : Politique de l’habitat, une coopération nécessaire et approfondie …

UnknownHier, Jacques Bascou donnait une conférence de presse entouré de représentants de communes , dont celle, c’était une dame, de la Ville de Narbonne . Son objet ? La présentation de deux des dispositifs relevant de la compétence du Grand Narbonne afin d’oeuvrer à la rénovation et la réhabilitation des centres urbains – le détail dans l’article joint. Principalement concerné, le quartier de Bourg dans le secteur sauvegardé de Narbonne. Une occasion pour moi d’insister à nouveau, comme je n’ai cessé de le faire pendant la campagne des dernières municipales, que là était la priorité des priorités des pouvoirs locaux en place.

Une priorité d’autant plus manifeste que la contrainte budgétaire ne permet plus d’investir dans des équipements et des domaines induisant d’importantes dépenses de fonctionnement ou destinés à un nombre restreint d’utilisateurs.

Investir dans la rénovation et la requalification du secteur sauvegardé de Narbonne est, de ce point de vue, parce que cela permet de répondre à des besoins sociaux évidents, de valoriser un bâti et un patrimoine souvent dégradé et de renforcer une attractivité touristique génératrice d’activités commerciales le type même de politique qui  doit être fortement affirmé et développé …

Ce qui m’amène à faire état -très succinctement- d’une répartition des compétences entre Grand Narbonne et Ville de Narbonne relativement incohérente qui, si elle n’était pas « effacée » par une étroite collaboration entre ces deux collectivités, pourrait s’avérer préjudiciable à une bonne conduite des opérations envisagées .

Un exemple . Si , pour l’habitat social, le pouvoir de préemption relève de la seule communauté d’agglomération, pour l’habitat privé il relève de celui de la Ville de Narbonne. Comment donc, dans ces conditions, programmer de manière efficiente, dans un quartier donné,  une politique d’achat d’immeubles dégradés pour lancer des opérations immobilières relevant du secteur social ( compétence Grand Narbonne ) et du secteur privé ( compétence Ville ), combinées avec des actions d’aménagements sur l’espace urbain municipal , notamment?

On voit bien , par l’exposé d’un tel cas de figure, que l’heure n’est plus aux postures politiciennes et au  débat idéologique . Entrer dans l’action – il n’est que temps – implique à présent , surtout dans des domaines aussi sensibles, que soit pris acte d’une situation il est vrai complexe au plan politique comme au plan technique, et ce sans autres considérations que celle d’atteindre des objectifs finalement partagés …

Et qu’on le fasse savoir !

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