Chronique de Narbonne. Robert Ménard et Didier Mouly main dans la main, qu’est ce à dire?

 

imgresLes maires de Béziers, Robert Ménard et de Narbonne, Didier Mouly sont réunis ce matin à Narbonne pour officialiser leur coopération qui pourrait s’engager, si j’en crois les propos qui m’ont été rapportés, dans les domaines de la culture, du sport et principalement de l’économie.Le principalement de l’économie fait sourire sachant qu’elle ne relève pas de leurs compétences, à l’exception « d’assises du commerce », il est vrai, où l’on fait venir « conférencer » à grands frais de médiatiques hurluberlus, comme à Narbonne récemment. Quant à la culture, sans doute nous expliquera-t-on comment sans Théâtre, Médiathèque, Conservatoire de Musique … l’on peut coopérer de Ville à Ville, et avec quels bénéfices pour notre Cité. J’exclue – encore que! – des transferts de savoir-faire culturels Ménardiens, comme celui de l’installation de crèches dans son hôtel de Ville, par exemple, qui semblent avoir la faveur de nombreuses « élites » narbonnaises. Ah, j’oubliais, ce jour est de fête à Narbonne: celle de Saint Paul Serge! Je n’ai rien contre, évidemment, autant le préciser, et rien dans son organisation ne saurait valider les conceptions du maire de Béziers qui, lui sans doute, ne manquera pas de saisir cette occurrence pour les promouvoir – voir mon billet précédant sur ce sujet (ici) .  Quant au Sport, les grands équipements sportifs, sur le bitterois, relevant de l’Agglomération, que peut-on espérer, à part se lamenter sur deux équipes de rugby qui furent grandes? Reste que nos deux élus ont choisi de consacrer leur conférence de presse à la « défense des libertés communales ». Et là, on ne sourit plus, on se tord de rire – jaune! Mouly et Ménard sur le terrain de Schivardi et de son groupusculaire Parti Ouvrier Indépendant. On croit rêver!  Ce n’est plus le passé qui est proposé comme avenir, mais la préhistoire institutionnelle … avec, au passage, le « lavage » idéologique et politique du Maire de Béziers et de ses soutiens nationaux – je n’insisterai pas. Mais dans quel monde politique vit-on? Plutôt que de servir la stratégie de notabilisation d’un Ménard et de se battre contre des moulins à vent, il serait mieux venu, que l’on participe plus sérieusement à la gestion du Grand Narbonne. Enfin, je rappelle, pour la énième fois, que le Triangle d’Oc, dont je fus le promoteur, ne s’est jamais limité aux deux seules villes de Narbonne et Béziers, même si elles en constituent le coeur, et, qu’aujourd’hui, sa « gestion » ne peut être entreprise que par les deux agglomérations des deux territoires concernés. Je constate, hélas, que le temps passant tout se passe justement comme si aucune stratégie vraiment pensée et cohérente n’existait dans les étages de l’ancien palais des Archevêques … Attendons Noël, il n’est pas encore interdit d’espérer! Bien au contraire…

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Commentaires (1)

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    Alphonse MARTINEZ

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    Merci Michel , vous avez en toute objectivité et bon sens brossé le tableau de la situation. La gestion de l’économie de Narbonne ressemble de plus en plus à une pantomime à se rouler par terre. Vous avez à juste titre évoquer cet « hurluberlu » ,venu d’ailleurs , qui démontre ,si besoin était qu’à Narbonne nous sommes assez stupide pour recevoir des leçons de certains individus incompétents mais qui ont compris qu’il fallait faire payer les c… comme me le disait mon ami Rémignac ! Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises . Même avec un bon dessin ils ne comprennent pas .

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