Chronique de Narbonne. Vents politiques contraires pour la « Glisse »…

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© Philippe CAZAL. « Eclairages publics » La plage de la Vieille-Nouvelle


Voilà plus de quatre ans que madame Fabre, député, et monsieur Courteau, sénateur, militent aux côtés du collectif de la Vieille Nouvelle (Lydie Passemar, Elisabeth Rouch et Laurent Bady) pour la création d’une bande de roulage de 4,5 km sur le sable qui relierait la zone portuaire de Port la Nouvelle à l’étang de l’Ayrolle. En vain! Cette bande ne se fera pas… Et la question que tout le monde se pose désormais est de savoir si nos deux parlementaires seront de la manifestation du 16 avril prochain, organisée, étrangement, par ledit collectif, devant la gare de Port la Nouvelle. Une gare!  Je dois dire aussi que j’ignorais, jusqu’à ce matin, que nos élus « nationaux » du narbonnais surfaient sur cette « bande roulante » et les « sports de glisse »… pour finir par se retrouver face à leurs propres amis politiques de la Région, du Parc Naturel Régional et du Département, qui privilégient, eux, la fermeture de ce site aux véhicules motorisés et la création  de parcs de stationnement, défendus par les Verts et l’État, pour une fois d’accord sur un projet d’aménagement… Une collision politique inattendue entre acteurs d’un même camp! Dans le même journal, et comme si cela ne suffisaient pas à faire tourner en « bourriques », madame Fabre, monsieur Courteau, le collectif de la « Vieille Nouvelle » et leurs soutiens, le Grand Narbonne officialisait son soutien à 5 sportifs de haut niveau en windsurf et kitesurf. Des ambassadeurs du « vent » et de la « glisse », soufflent de concert le quatuor formé, autour de Jacques Bascou, par Didier Codorniou, Michel Py et Michel Jammes. Du vent, mais pas de la « bande », roulante ou pas! Un terrain décidément mouvant cette « économie du vent ». On y glisse, on y glisse… on y glisse assurément…

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Commentaires (7)

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    joel Raimondi

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    Il y a des sites « sensibles » ou sont organisés des transports collectifs doux et électriques sous forme de navettes circulant en permanence reliant le parking des autos…
    Outre le coté ludique, la question du CO2 et de la protection de ces sites est assurée…Cela revient a faire « nous » plutot que de l’opposition frontale systématique …Allez revons un peu en ces périodes de Paques …ou l’art et la manière de faire des omelettes sans casser des oeufs, fussent ils en chocolat !

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    bady

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    si on veut respecter la loi, il faut la respecter jusqu’au bout, tous les véhicules motorisés sont interdits ( loi littoral )., dons également les véhicules électriques.
    on peut revenir à la charrette avec des chevaux ou pourquoi pas tirée par des hommes, ça créera des emplois. Un peu de bon sens SVP

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      Michel Santo

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      J’espère que vous avez bien compris que je ne prenez pas parti dans cette affaire. Vous ne pouvez donc pas me demander de faire preuve de bon sens… Bonne soirée!

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    Thierry

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    L’économie de la glisse existe. Elle n’est pas miraculeuse mais elle est un vrai vecteur de tourisme. On peut penser que dans un pays adulte on aurait pu trouver un compromis qui permette à des gens qui sont pour la plupart très concernés par la nature, d’accéder à la plage sans avoir à prendre une navette et sans transformer la plage en autoroute, car personne ne souhaite ça non plus. J’observe que la France qui a enfanté la mission racine, le plan neige et qui a laissé se multiplier sur le littoral des ports de plaisance, autant de structures lourdes qui laissent un impact durable sur le plan écologique, lutte avec tant d’ardeur contres des passionnés qui ne demandent qu’à « accéder » (à Tarifa personne ne se gare sur la plage si mes souvenirs sont bons mais la distance à parcourir est raisonnable), qui n’ont pas besoin de structures lourdes et dont les sport est un vecteur d’image avéré. Mais dans l’absolu ce n’est pas très grave, à court terme, la nouvelle court déjà sur les réseaux sociaux, ces gens majoritairement CSP + iront ailleurs. PS : Je précise juste que suite à un commentaire laissé sur votre blog, j’avais été contacté par le Grand Narbonne pour organiser une conférence sur l’économie de la glisse, mais que je n’ai aucun intérêt dans un sens ou un autre, mon intervention était ponctuelle

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      Michel Santo

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      Oui , je sais que Stéphane Érard, qui s’intéresse de près à ces questions, avait pris contact avec vous après votre premier commentaire sur mon premier billet consacré à ce sujet… Sur le fond de votre texte, je n’ai rien à ajouter à vos observations de bon sens…

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    fred

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    C’est à l’époque de la mission Racine qu’il aurait fallu créer une route littoral de Cerbère au Grau-du-Roi (voir Martigues).
    Cela aurait permis de gagner énormément de temps pour joindre la région d’un bout à l’autre (pour pouvoir aller bosser en se passant de l’autoroute par exemple) sans avoir d’interminables détours à partir de Leucate par Narbonne, puis Béziers, revenir sur Agde et de Frontignan remonter à nouveau sur Montpellier puis redescendre sur Palavas (Narbonne-Montpellier, autoroute 1hr, nationale 2hr). Suivre la cote, c’est direct et quel panorama …
    Maintenant c’est bien trop tard.
    Je sais que je vais faire hurler en écrivant cela, mais actuellement il serait aussi impossible de faire passer la voie ferrée existante par les étangs/le Lido.

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      fred

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      (Désolé pour la faute) (…) une route littorale de Cerbère au Grau-du-Roi (…).

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