Corneculs!

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Il y a peu de temps, on vantait, dans la très subtile presse narbonnaise, «  la prudence de sioux » de l’ex-président socialiste du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon. Cela devait être écrit dans une région où les intellectuels de service éprouvent une sorte d’étrange fascination pour les « grandes gueules », ce mélange de profonde vulgarité et de souverain mépris à l’égard de « l’autre », du différent, de l’étranger, du concurrent ou du voisin. Quel qu’en soit la « figure » : l’espagnol, le pied-noir, l’arabe, l’anglais … ou l’Etat, Bruxelles, les U.S.A… et pourquoi pas le tout réunit !

Nos problèmes, nos difficultés, nos insuffisances, c’est chez eux qu’il faut en chercher les raisons. Que nous en soyons, des autres, grandement dépendants,  fait perdre la tête à nos «  élites ». Agressives et violentes, elles passent leurs temps à humilier ceux qui, n’étant pas dupes, ne se laissent pas embrigader par ce qui ressemble à une forme de racolage dont le voile d’érudition, pour certains d’entre eux, cache mal la perversité des sentiments.

Hier, par exemple, à Carcassonne, G. Frêche, avec un temps de retard sur Carnaval, s’en est ainsi pris aux socialistes toulousains « les plus nuls de France », au préfet, qui ne se montre pas assez à ses côtés, aux universitaires de la région , « des corneculs » selon lui… A propos de corneculs, qui sent bon le fin gourmet amateur de pataphysique,si on se perd en conjectures quant à l’origine de ce juron, il semblerait cependant qu’il soit  dérivé de Jarry ! « Hourra ! Cornes au cul ! Vive le Père Ubu ! » Rien d’étonnant donc à ce que « un vent/un zef de cornecul » sorte de la bouche de ce roi là…

Illustration: le nombril d’Ubu.

 

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