Dray enfonce le coin.

Hier, à Narbonne comme partout en france, les lycéens étaient dans la rue. Peu nombreux il est vrai. Le temps, vent et froid, ne se prêtait pas à la fête et à la drague. Et les deux jeunes profs au style Besancenot ou MJS, tendance OCI ( celle qui fabrique des Dray et des Cambadelis, aujourd’hui frères ennemis…), qui  » tenaient  » la sono au milieu de drapeaux de l’UNSA naïvement brandis en tête de la procession par quelques jeunes filles  à qui on avaient oublié de dire qu’elles feraient offices d ‘  » hommes sandwichs  » du syndicat de leurs enseignants, avaient du mal à susciter l’attention des quelques passants pressés, dont j’étais, et qui se demandaient, comme le bon Julien ( Dray, évidemment! ), ce matin dans Libé , devant ce rassemblement de très jeunes gens placés en tête de la manif par des parents d’élèves cornéquisés et des enseignants politisés, si, dans un contexte où «Toutes les conditions sont en train de se réunir pour des confrontations sociales très violentes»  le rôle de l’opposition  n’était pas plutôt « de montrer aux gens qu’il y a une autre politique qui est possible»,  au lieu de «de prendre nos baskets et d’être de toutes les manifs».
Que dire d’autre après cela qui ressemble à un tir d’exocet en direction d’Hamon tout en étant frappé, si je puis dire, du coin du bon sens ( d’Etat )…
  

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