Elle s’appelait Stéphanie ; elle était policière…

         

Je me suis levé ce matin de bonne heure avec le sentiment atroce de vivre le premier matin d’une adolescente de 18 ans et de sa petite soeur sans leur mère auprès d’elle pour accueillir ensemble ce nouveau jour de printemps aux couleurs de cendre ; sans leur mère aimante car horriblement tuée la veille à coups de couteaux portés à sa gorge par un jeune tunisien au cerveau pourri par l’idéologie et la haine djihadiste. Comment vivre ainsi, vivre ainsi au sortir de cette nuit d’insondable détresse avec ces images d’épouvante dans la tête, me disais-je. Imagine-t-on ces jeunes corps et ces âmes brisés chercher dans le tumulte des commentaires et des passions collectives les raisons d’une aussi grande injustice. Quel sens pourrait-ils donner à ce qui dépassse tout entendement, toute faculté d’oubli et d’espérance en un monde enfin débarrassé du Mal ? Mais je m’emporte ! Je sais que ces lignes où l’émotion et mes propres sentiment ignorent ce que la raison politique devrait pourtant m’enseigner, me seront reprochés. Je vois et lis tant, depuis hier, les mêmes mots et les mêmes explications exposés théâtralement dans les mêmes « couloirs » idéologiques que, je l’avoue, je ne puis plus les supporter. En sortir enfin serait-il donc impossible ? Peut-on encore laisser s’installer insidieusement dans les esprits, la peur, la haine et le ressentiment ; s’en nourrir à des fins politiciennes ? Je laisse là en suspend ces questions, elles ne peuvent combler ma peine à la seule pensée de ces deux jeunes filles qui, ce matin, pleurent leur mère assassinée au nom d’un Dieu qui n’était pas le sien… Elle s’appelait Stéphanie ; elle était policière…

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Commentaires (2)

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    KRISDEN

    |

    Stéphanie s’en est allée parce qu’elle représentait aux yeux de certains le MAL, cet Etat trop accueillant dont il faut détruire ses racines chrétiennes pour que vive un Etat pris en main par l’Islamisme. Voilà sûrement résumées les pensées du tueur.
    Quelles réactions devrions-nous avoir face à la montée insidieuse de ce problème existentiel pour notre société française? Exprimer de la peine? Sûrement, mais après? Encore une marche blanche avec « plus jamais ça »?
    La bonne réponse, je ne l’ai pas car si j’en exprimais une, aujourd’hui, elle serait pleine de colère. Ce qui est sûr, c’est que le jeu de « la tête baissée », des repentances sur le passé, il faudra que ça s’arrête.

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    Jean Pierre

    |

    Bonsoir…
    Si vous voulez vous rendre compte de ce vers quoi nous allons, allez jeter un œil sur le site : actu17
    Bonne soirée et bon courage !

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