Grand prix de l’humour politique : la dernière blague de François Hollande !

Pied de nez à deux mains. Illustration de l’artiste danois Vilhelm Pedersen (xixe siècle).

L’on se moque injustement de François Hollande pour avoir remporté le grand prix 2017 de l’humour politique. Que certaines de ses «pensées» appartiennent désormais au patrimoine immatériel et comique français, nul ne saurait en effet le contester. Qui eut jamais osé exprimer publiquement en effet cette hilarante réflexion sur l’exercice solitaire du pouvoir : «Toutes les décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue singulier». Ou cette amusante confession : «Aujourd’hui, je suis à deux doigts d’être aimé ». Mais l’enfermer dans ses  seules petites « hollanderies », serait injuste, disais-je, alors même qu’il est à l’origine de  la plus importante et loufoque révolution politique jamais réalisée dans ce pays depuis l’avènement de la Veme République. Terminer un mandat présidentiel en envoyant sur orbite un Hamon et au tapis son parti, tout en offrant à Macron les moyens de dézinguer tous les autres, n’était pas à la portée du premier rigolo venu. Ce fut du grand art ! Et un beau pied de nez à l’histoire dont il ne reste d’ailleurs plus qu’un Le Foll pour oser encore incarner ce qui fut et qui n’est désespérement plus. Une mauvaise blague, la dernière de François, disent de lui ses « amis » – qui n’ont aucun sens de l’humour !

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