Hollande-Gayet-Triewieler ! Pas touche à ma vie privée ?

 

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Nous y revoilà! Comme pour DSK avant lui, une large majorité d’éditorialistes et de personnalités du monde du spectacle et de la politique s’indigne qu’il soit fait état de la vie privée – entendez amoureuse, quoique ce qualificatif ne convienne guère aux parties fines de l’ancien patron du FMI – de François Hollande. Closer, en révélant la relation clandestine de notre Président avec mademoiselle Gayet – ah! ces photos prises nuitamment d’un petit bonhomme casqué se rendant dans une « garçonnière » de circonstance –  en fait les frais depuis  en subissant des attaques, d’une hypocrisie  sans nom : presse caniveau ou poubelle, voyeurisme et enfin , au nom d’une douteuse exception française, violation de la vie privée. Passons vite sur le fait que tout ce petit milieu parisien où se mélangent, comme dans les couples des  « puissants », politique, médias et spectacle, était informé de cette relation et s’en régalait dans un entre soi narcissique qui , régulièrement, est scénarisé par leurs propres « agents commerciaux », pour aller à l’essentiel. Et nous poser cette question toute bête: où placer une cloison bien étanche entre vie privée et vie publique d’un homme politique qui a le pouvoir, tout de même, d’enclencher le feu nucléaire ? Savoir qu’il s’échappe sur le siège arrière d’une  moto conduite par un garde du corps officiel, à la nuit tombée, pour y passer la nuit complète dans un appartement d’une amie de sa compagne aux relations ambigües avec le milieu corse, serait attentatoire à sa vie privée, qui ne souffrirait donc d’aucune limite, si l’on comprend bien nos professeurs de vertus ? Qu’il ait installé publiquement sa compagne Valérie , encore à ce jour officielle « première dame de l’Etat », sous les ors de l’Elysée et disposant de ce fait de moyens humains et financiers fournis par la République, et qu’il entretienne cette double relation, comment dire, « affective », ne concernerait que ce trio privé auquel ne sauraient être fixés de « bornes » morales quant à leurs façons d’envisager et pratiquer les jeux dits amoureux ? On voit bien ce que les réponses de bon sens  contenues dans ces questions somme toute d’une banalité, je le sais, insupportable à un certain type d’intellectuel, apportent de démentis à nos scrupuleux déontologues. Mais, et on terminera sur ce point, cette situation « d’entre deux » existentiel au plus haut sommet de l’Etat révèle surtout la difficulté qu’à François Hollande à choisir, à trancher dans une « conjoncture » risquée. Après tout, il ne tenait qu’à lui pour qu’il n’y ait pas d’affaire Hollande-Gayet-Triewieler. On ne sort pas de l’ambiguité toujours à son détriment, dans sa vie privée, comme dans sa vie publique. La preuve vient de nous en être fournie…

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