Il n’y a pas de fatalité aux plages-parking et à l’artificialisation des étangs…

       

Maryse Arditi, la présidente d’Eccla, a raison de s’indigner publiquement à la vue d’un « parking » à même la plage des Mateilles bourré de véhicules automobiles comme j’ai pu le constater encore en cet été 2020. J’avoue avoir la même réaction quand, longeant régulièrement cette plage, ma vue accroche ce qui ressemble à ces immenses espaces où attendent d’être livrées, à la sortie des usines, des milliers d’engins à moteur. Et le flot de commentaires d’une vulgarité grasse suscités par son « coup de gueule », lus dans la presse, auxquels s’ajoutent, lamentablement, ceux de la concurrence « verte », bête et méchante, de la mouvance anti nucléaire locale, ne pouvaient que m’inciter à sortir de ma « cabane », pour le faire savoir. Elle a raison, et a raison de proposer une vraie concertation avec tous les acteurs de proximité concernés : Mairie, Grand Narbonne, Parc Naturel Régional… pour trouver une solution raisonnable afin de remédier à cette situation qui, objectivement, ne peut plus éternellement durer… J’ajoute que, dans cette zone, pour ne pas arranger les choses, la pression sur l’environnement s’intensifie avec le projet d’un « parc aquatique » sur le plan d’eau des Ayguades, à la frontière de Narbonne-Plage.  Un projet porté par l’ancien directeur du casino de Gruissan et l’actuel propriétaire de « Pirat Park », et pour lequel le commissaire enquêteur ne trouve rien à redire – c’est un peu ce pourquoi on les nomme, soit dit « en passant »  –,  avalisant ainsi ce qui pourrait être défini comme un début d’artificialisation – après les terres agricoles – des étangs. Je sais bien qu’en ce moment l’attention du public est polarisée sur la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales, mais rien ne justifierait cependant qu’on l’invoque pour, sur ces dossiers de compétences locales, cyniquement regarder ailleurs… Dimanche, sur les Barques de Narbonne, au Forum des Associations, un élu, et non des moindres, faisait remarquer à un de ses collègues avec qui j’étais en conversation, que j’avais abandonné les commentaires sur la « politique » locale, pour la « littérature » ; ce qu’il regrettait, ajouta-t-il. Comme je le crois sincère, je lui ai répondu que j’attendais la rentrée et un sujet. Eh ben ! voilà, c’est fait ! 

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